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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 23:24

En relecture de tous les communiqués de presse, déclarations et argumentaires en faveur de cet accord contre nature de l'esprit de notre Dalloz pour rembourser ces sommes d'argent parisiennes prises par l'ancien maire et rendu au nouveau... décidemment Maître Badinter est un bon avocat... C'est surtout lui qui apparait le plus choquant dans cette affaire. Tous les autres, politiques de tout poil, c'est le jeu. La partage du gâteau politique n'est pas nouveau pourvu qu'il n'y ait pas trop de vagues au cas où, un jour, le politique d'en face serait concerné... Il vaut mieux prévoir...


Nous n'en sommes pas à un accord à l'amiable près qui participe à rendre la Loi inutile.


Reprenons Me Badinter : "ce qui serait apparu comme une attitude politicienne c'est si, alors qu'on offrait le remboursement de la ville de Paris on le refuse afin que la peine éventuellement encourue par l'ancien
maire de Paris soit plus sévère. Là, on aurait pu dire c'est une attitude de volonté de vengeance politique".


C'est CET ARGUMENT qui est inacceptable. En effet, disons que nous regrettons qu'un Maître du Barreau argumente en faveur d'une non-application d'un texte appuyé sur un dogme monté de toutes pièces pour faire passer les négociateurs pour des victimes - LA VENGEANCE.


Il semble ici accorder aux magistrats qui statuent en leur âme et conscience bien du mépris sur leur capacité à juger un délit consommé... Ce n'est pas ici le lieu de mettre en cause un argumentaire d'avocat soucieux de défendre son client. Il s'agit toutefois de ne pas oublier que l'éthique de l'ordre des avocats employé par un Sénateur face à ses confrères avocats, ne semble pas être conforme à la meilleure façon de plaider pourvu qu'on s'en débrouille entre soi...


Bien sûr que le Procureur tiendra compte de cet accord qui offre au présumé innocent Chirac plus vrai que nature, un argumentaire de plomb offert sur un plateau par Monsieur le Maire de Paris mais... Œuvrez, Mesdames et Messieurs les politiques ! Si la loi, peut s'arranger aux frais du contribuable, ici aux frais du militant UMP, le justiciable de base ne vous oubliera pas et l'électeur de base encore moins...

 

Comptez sur Anticor pour ne jamais oublier que nous sommes tous justiciables.

 

http://www.mediapart.fr/club/blog/la-redaction-de-mediapart/140710/lappel-pour-une-justice-independante-et-impartiale

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 19:15

Je ne pensais pas en partant en vacances sur mes terres ancestrales, coller à l’actualité du Nouveau Centre du Loiret retrouvé dans la tourmente.  En effet, le temps de garnir le frigo de mes trophées délicieux, je prends connaissance de mes dizaines de mails et de l’actu « Facebook », « Mon-Mourad-Guichard-Préféré-de-LibéOrléans », « Mon-Jean-Paul-Morat-Préféré-du-Chat-de-Gouttières » et que lis-je outre l’actu pourrie entendue uniquement par petits bouts quand j’étais dans mes montagnes à contempler loups du Gévaudan et autres bisons d’Europe : C’EST LA GUERRE DE PARTOUT PAR NICO et, en plagiant « légèrement » Martin BERTHELOT du Nouveau Centre, « On saigne le cochon pour mieux embêter les musulmans en se tapant sur le ventre ! » (En cas de procès, c’est mon interprétation par moi-même et que moi-même et puis c’est tout ! Na !).

 

Il n’y a donc plus qu’à commencer par le commencement en repartant à Grenoble via Saint-Aignan pour aller à la Mosquée dans le XVIIIe de Paris la capitale de notre France à tous où les cochonnailles et le pinard vont débarquer !…

 

SECURITE… SECURITE… : ECONOMIE PARALLELE… C’est avec recul que j’aborde aujourd’hui ce qui s’est passé à Grenoble et près de chez nous dans le Loir et Cher. En effet, on a, encore une fois, tous été choqués par ce qui s’est passé. Comme si nous pensions que ce n’était pas tous les jours que l’économie parallèle se développait par le biais de recrutement par la mafia dans les quartiers sensibles. Non, ce n’est pas d’aujourd’hui. Oui Grenoble est une plaque tournante depuis longtemps et pas que Grenoble… Toutes les grandes villes sont touchées et peu à peu gangrènent les campagnes. Les quartiers pris en otage par ces bandes mafieuses est insupportable par tous ceux qui veulent vivre en paix et qui assument, courageux, cette crise économique dont on ne voit pas le bout.

 

Nos campagnes dans un autre genre dans le Loir et Cher a subit une invasion de casse comme jamais. En voyant les peurs viscérales des habitants après ce passage de tous ces gens du voyage en furie comme des prédateurs à faire payer les fragiles pour des raisons dont pourtant ils savent bien que celui qui est mort avait quelques raisons sérieuses de fuir les gendarmes tout en accrochant un quand même avec sa voiture sur une vingtaine de mètres, gendarme qui heureusement n’a été que légèrement blessé. Deuxième barrage. Fuite une deuxième fois. Sommations. Tir. 1 Mort. Bien sûr, qu’il n’est jamais souhaitable qu’une vie se perde même si comme on dit aux enfants « A jouer avec le feu, tu vas te brûler ».

 

Alors, chers bandits, il serait temps d’assumer vos accidents de travail ! Jacques Mesrine et d’autres comme lui l’ont fait – Eux ! Evidemment, ce n’était pas la même trempe… Ha !!! La Mafia, c’est plus ce que c’était ! Le Code d’Honneur, tout ça… Tout fout le camp !

 

Et bien oui, on s’arrête à un barrage de gendarmerie en Loir et Cher et on assume.

Et bien oui, à Grenoble, quand on se fait paner, Kalachnikov au poing, en pleine séance de braquage et qu’on tire sur la Police, elle réplique et on assume.

 

A les entendre, outrés des conséquences de leurs actes, manquerait plus qu’il faille indemniser les braqueurs morts sur le champ d’honneur ??? Non mais !!! Alors, quitte à ne pas être politiquement correcte : Non événement.

 

Laissons les familles dans leur intimité pleurer leurs morts. Elles savent.

 

Maintenant, personne ne dit ! Et pourquoi ? A ne pas dire, à ne pas reconnaître, on se fait voler la parole et les actes par ceux qui ont un territoire à défendre. Et quel territoire… Le territoire politique… La conquête de l’électeur… Le mandat… Tous les mandats…

 

J’ai comme vous, entendu le discours de Nico à propos des Roms, de la « violence émigratoire », qui m’a fait hurler et me faire honte à ma France que j’aime tant.

 

Je suis obligée de reprendre quelques mesures de guerre prônées ou effets de manche à 2 balles par Nico :

 

1 – Virer les « Roms » (ce n’est, en plus, pas des « Roms » dont il s’agit, j’y reviendrai) des terrains occupés illégalement : c’est le boulot de la police et des préfets depuis toujours.

 

Scoop de Nico gravement réchauffé ! On ne l’a pas attendu ! Maintenant, les choses ne sont pas si simples que ça. Virer 300 caravanes avec plus de 1000 personnes ne peut se faire, dans la précipitation, que par 500 policiers armés jusqu’aux dents. Vous avez donc tout de suite compris le risque de guerre civile qui peut être pris à faire comme ça et sûr qu’il y aura des morts des deux côtés.

 

Oui, ça doit discuter, prendre du temps pour que les choses ne fassent dans le calme et surtout sans dommage ou le moins possible. Et oui, les « méchants préfets » et les « méchants policiers » négocient – eux. C’est aussi pour ça qu’il y a encore 300 terrains occupés car les choses ne sont pas simples et il faut donner du temps au temps. Ceci dit car il faut être lucide, les 300 terrains seront vidés mais les gens du voyage iront sur 300 autres terrains. C’est le chat qui se mord la queue…

 

Mais… obliger, par sanction cette fois-ci, les maires à construire des zones d’accueil pour les gens du voyage n’est pas politiquement correct pour Nico ou autre Politique en place… Ca ne me dérangerait pas qu’il en soit ainsi, aussi à Meung sur Loire pour peu, qu’en cas de débordement, les gendarmes soient plus nombreux donc plus réactifs ! C’est ça qui fait que les habitants des petites communes sont toujours dans l’inquiétude, fondée ou non, quand les gens du voyage arrivent. Ils se sentent démunis. La sensation d’être démuni, vaste programme… Ben Nico, en charge de la sécurité depuis 10 ans, qu’est-ce que tu fais à part mettre le feu aux poudres ?!...

 

Aussi, nous avons tous vu les voitures « flamant-neuf » comme Mercédès, BMW ou même Ferrari sur les camps. En effet, une Ferrari avec une attache caravane, c’est pour le moins pittoresque ! Si, si, c’est du vécu !

 

On a tous vu leurs superbes caravanes dont le prolétaire moyen dans son HLM rêverait d’avoir la même pour aller au camping de Palavas les Flots. Mais non, ce n’est pas possible…

 

Beaucoup disent vivre des marchés. Je ne connais pas un commerçant sur les marchés vivre dans un tel luxe.

 

Leur philosophie, comme son nom l’indique, consiste à voyager ce qui ne me pose aucun problème mais ce n’est pas à moi de régler leurs problèmes de revenus particulièrement difficiles à trouver légalement quand on reste très peu de temps au même endroit. Non et encore non, ce n’est pas à moi de régler cette contradiction qui est leur choix que je respecte mais dont je ne veux pas payer le prix surtout quand il s’agit, pour une minorité d’entre eux, de monter au braquage ou autre trafic, pour augmenter le revenu de la famille. Chercher l’erreur…

 

Maintenant, encore oui je ne suis pas politiquement correcte en parlant des choses qui fâchent mais il y aussi, ici comme ailleurs, ceux qui pourrissent leur confraternité pleine de gens respectables comme j’en connais beaucoup sur les marchés ou dans les fêtes foraines sans Ferrari, Mercédès ou autres BMW de luxe « flambant-neuf ».

 

Alors, encore une fois, j’en appelle à tous ces gens du voyage heureux de voyager d’assumer leurs difficultés choisies sans les faire payer aux autres. Ce n’est pas ça la Liberté ?

 

Maintenant, le Nico national a fait une grosse salade en mélangeant Roms et les gens du voyage… à dessein ?… Il s’agit de flinguer l’émigration… Les « Roms » qui sont « Sans-Papiers » à ne pas mélanger avec les gens du voyage qui ont la même carte d’identité que vous et moi. Ca change tout. Non ?!

 

2 – Armer les policiers de mitrailleuses.

 

Déjà, ils ont déjà des pistolets mitrailleurs. Non événement encore un coup, Nico ! Bien sûr que notre instinct nous fait dire que face à une arme lourde demande d’en avoir une aussi. Mais risque ! En effet, je n’en suis pas sûre que donner des outils de guerre à la Police règle le problème du grand banditisme. N’y aurait-il pas confusion à confier une mission de guerre à des policiers alors que c’est le métier des militaires ? Encore une fois, confusion des genres qui met la Police dans une position qui n’est pas la sienne et qui l’expose encore plus, ici face aux armes lourdes à l’identique des militaires en état de guerre qui eux ne savent faire que ça. Alors, où est-ce qu’on va ? C’est la guerre ? Si oui, que Nico assume de faire descendre les militaires dans les quartiers plutôt qu’encore et encore faire endosser un rôle de militaire à celui qui doit être aussi « éducateur sportif » puisqu’il s’agit de remettre en selle la police de proximité. Passer du rôle de « Peace and Love » à « Opération-Commando », la Police a le dos large… On n’est plus à ça près !

 

MESSAGE PASSE A FRANCOIS BAYROU : « Cher François, Pour moi, la police de proximité devrait être l'obligation dédiée à la police municipale car jamais un policier municipal ira chercher quelqu'un à 6h du matin alors qu'il a joué au foot le veille ce qui a généré beaucoup d'incompréhension. Ca a été ça en son temps le problème de Jospin doublé du fait qu'il a dépouillé les commissariats de leurs fonctionnaires pour monter la police de proximité. A nous de ne pas mélanger les spécialités et laisser les pénalistes (policiers, gendarmes et magistrats) à leur travail qu'ils savent faire en leur donnant les moyens de travailler. Dans l'attente des universités de rentrée où je me suis inscrite, merci de ton attention. Affections démocrates. Gabrielle AUDEFROY, MODEM LOIRET ET ANTICOR »

 

En attendant, que font les juges, les constructeurs de prison, les éducateurs sociaux ? Et encore et encore les politiques qui font que tous ceux-là se perdent dans les contradictions qu’on leur impose… Tout continue à se mélanger et organise le désordre… Je reprends le sujet ? Non, pas cette fois-ci encore…

 

3 - Réforme des gardes à vues


Comme j'aimerai qu'on se préoccupe aussi bien des victimes que des mis en cause car dans l'histoire, qui n'aura pas d'avocat gratuit dès la première heure ? La victime ! Le jour où la Gôche se décidera à affronter les vrais problèmes de fond au lieu de les laisser à ceux qui préfèrent être en guerre pour tout et surtout n'importe quoi... Comme j’aimerai que les avocats arrivent pour les victimes à toute heure du jour et de la nuit. Mais, en tous les cas, nous verrons leur ponctualité quand il s’agira d’arriver à 6h pour les mis en cause… Qui paie ? Ben… Nous !

 

Nous reste la ligne d’arrivée dans le XVIIIe de Paris capitale de France ! Alors, voilà… Le post de « Le Post » : http://www.lepost.fr/article/2009/12/17/1845749_paris-xviiie-les-embouteillages-de-l-islam.html et ça aussi http://blog.cfpj.com/cfj/aucorandetout/2008/01/05/les-musulmans-au-coeur-de-la-bataille-pour-les-municipales/. Mais heureusement, en son temps, qui a encore assuré : Le Préfet bien sûr en annulant cet apéro de cornichons qui n’avait plus rien de potache car à l’initiative de l’extrême droite puis relayée par cette droite décomplexée dont notre Martin Berthelot du Nouveau Centre et ses propos scabreux. 2 copains à moi se sont occupés de leurs cas. Mon Mourad Préféré http://www.libeorleans.fr/libe/2010/08/%C3%A0-orl%C3%A9ans-une-droite-fi%C3%A8re-de-ses-valeurs-islamophobe-et-franchement-d%C3%A9complex%C3%A9e.html et mon Chat Préféré http://lechatdorleans.wordpress.com/2010/08/05/nouveau-centre-soldes-flottants-ou-liquidation/.

 

Vous avez donc bien compris que mes cochonnailles de Lozère, je les garde que pour moi et puis c’est tout !

 

Maintenant, je ne vous cache pas, que si j’habitais dans le coin et que je me retrouvais nez à nez avec un service d’ordre privé avec interdiction de bouger jusqu’à nouvel ordre sans raison légale, je ne suis pas sûre que ça me mettrait de bonne humeur. Mais, il s’agit d’un service d’ordre religieux pour une prière au milieu de la rue non autorisée. Donc, ça se corse puisqu’il est aussi de bon ton de mélanger liberté de culte et de circulation. Je suis désolée, la religion n’a pas titre partout. Nous sommes dans un état laïc, un état de droit, qui prime sur tout. La liberté de culte n’est pas une contrainte pour quiconque et par exemple, heureusement que personne ne me contraint à aller à la messe ou de contourner quelques bigotes prostrées les unes à côté des autres en priant dans la rue s’il s’agissait d’un dieu chrétien. Je choisis. Je n’oblige personne. Ces étalements de la conception religieuse dans la rue ont un côté « striptease » qui me choque. Car oui, je n’entends pas dans mon pays où la circulation est libre que quiconque m’empêche d’aller et venir. Alors, dîtes, les musulmans qui recherchez le regard voyeur, oui vous si différents de tant qui adorent et respectent leur prophète comme d’autres respectent leur état, arrêtez de faire le lit du FN et de cette droite décomplexée (en 3 mots ce coup-ci) car vous ne pouvez pas et vous le savez bien, utiliser des lieux publics à titre privé sans autorisation… Vous ne saurez pas convertir dans la contrainte tout comme les autres, c’est sûr.

 

Je n’en rajouterai pas plus si ce n’est que faire une projection abominable d’un deuxième tour possible pour les présidentielles de 2012 : Marine – Martine. Cette projection tourne sur Facebook sur la page de Christophe Grébert. Que ce que je ferai ? La même chose qu’en 2002 : bulletin nul. En effet, que ce soit ceux qui tournent le dos à la loi et ceux qui la transgressent, pour moi, c’est les mêmes. Je n’en veux pas. Qu’ils se débrouillent entre eux. Je ne suis pas de leur guerre.

 

La Loi s’applique pour tous quelles que soient les origines socioculturelles, de voyage, de cols blancs ou de quartiers, c’est pareil. Ca a été le discours de François Bayrou récemment. Ca me va.

 

POUR FINIR EN RIANT :

-          Dominique de Villepin a repris sa carte à l’UMP. Morte de rire !!!! Vous l’aviez cru son grand élan d’indépendance et de liberté ? Pas moi !!!

-          Et aussi, Nico infuse 2 millions d’€ aux militants de l’UMP sans les prévenir dans le cadre d’une négociation avec la Mairie de Paris pour les emplois fictifs de l’ancien Président de la République de Paris-France (source « Canard Enchainé »). Encore plus morte de rire !!!...

-          Et enfin, Liliane a surement pu partir en vacances depuis que Nico « dé-BAT » de l’émigration…

 

Affections démocrates !

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 21:07

En 2008 et 2009, je n’avais pas pu m’empêcher de traiter des fastes de l’Elysée et aussi pasticher notre feu d’artifice local. En effet, « grand siècle » et grandiose ! Bien sûr que je ne comparerai pas les finances d’artifice (je parle du feu – du feu d’artifice – vous me suivez ?!) de Meung sur Loire et la garden-party de l’Elysée à tout rompre dont nous avons été privées. Et pendant ce temps-là les caisses de l’état, mal en point, laissaient présager le coma dans lequel elles sont aujourd’hui… Rappelons-nous, c’était là : http://cantondebeaugency.demain.over-blog.com/article-33809673.html (avec 2 articles en 1 !)

 

Meung-sur-Loire : pas question pour moi de rater ce feu. J’adore ça depuis l’enfance et j’ose encore espérer que « Ah ! Ca ira ! Ca ira ! Ca ira ! Les aristocrates, à la lanterne ! Ah ! Ca ira ! Ca ira ! Ca ira ! Les aristocrates, on les aura ! ». A Meung sur Loire, le « Grand Siècle » a laissé place à la musique d’aujourd’hui. La Princesse Leïa a même pointé son nez, révolutionnaire, toute princesse qu’elle est, à travers cet hymne inoubliable de StarWars ! Plus « aéré » que l’an dernier. Oui… On fait des économies à Meung sur Loire. Mais, non, je ne vais pas râler. Le bouquet final a été gratiné et ça m’a bien plu.

 

L’Elysée : Je reste marquée par l’air contrit, sur sa p’tite chaise, de notre Nico national l’autre soir sur France 2. J’avais le choix entre « Plus Belle la Vie » sur France 3 et Nico sur France 2. A la réflexion, c’était pareillement surjoué, donc j’ai regardé « Plus Belle la Vie ». Bon, après j’ai rempli mon devoir de citoyen et j’ai zappé sur la 2 et… je n’ai pas regretté car à un moment, j’ai ri à gorge déployée en entendant notre célébrissime avocat, prostré, nous dire «  Est-ce que vous m’imaginez depuis 20 ans chez Mme Bettencourt aller chercher des enveloppes ?! ». Ah ! Non, c’est pas possible un truc pareil ! Rien qu’en l’écrivant, je me marre encore. Vrai ou Faux, je trouve ça drôle. De Funès n’a qu’à bien se tenir ! Pas de garden-party donc, oui, il faut faire des économies. Faut dire qu’à 34 % d’opinions favorables (juin 2010), gageons que s’il l’avait faite, on se serait payé une vraie révolution. On peut étrangler le français mais sans lui faire trop mal, tout de même !

 

L’actualité à toute vitesse où la barre des « Unes » de la Presse grince à tout rompre à tant être poussée vers ce rapport de la Cour des Comptes qui dénonce les frais de voyages de Nico (18 % du budget de l’Elysée ; une paille !). Ne doutez pas que beaucoup diront que ces dépenses sont normales parce que notre Président Nico est partout parce que, lui, il travaille ! Il sauve la France, l’Europe, le Monde, l’environnement de la planète, le football tricolore ; le soldat Woerth… Je ne crois pas que ce rapport aura beaucoup d’effet.  Qui le lit ?

 

La barre qui grince encore plus fort tant l’affaire Bettencourt ne porte plus qu’un seul nom et se décrit en termes de fraude fiscale ou de blanchiment de fraude fiscale. 2 gardés à vue célèbres : le comptable et le photographe. L'oreille collée contre BFM TV, j'entends (à peu près) 2 gardes à vue musclées ! On y croit ! Des tas de questions sur la fraude fiscale, une plus discrète sur le financement d’un parti politique qu’on connaît. Maintenant, j’ai quand même beaucoup de difficultés à comprendre comment ce type d’enquête préliminaire pourra déboucher sur tous les sujets énoncés quand le juge Courroye, impliqué dans les écoutes téléphoniques, reste à la barre ? Pire encore, le Parquet qui joue le rôle du juge d’instruction ? Un juge d’instruction est indépendant du Parquet ? Supprimons cette hérésie mais soyez certains que le Politique n’influencera jamais les procureurs. Ce serait digne d’une république bananière mais de la République Française, Meusssssieur ! Pas de ça chez nous, ma pauv’ dame.

 

On pousse la barre encore plus fort en refusant de convoquer les époux Woerth même si lui déclare partout qu’il veut témoigner. Et elle, personne ne la réclame à la barre ?

 

Si, si, puisqu’il le dit, M’am Michu. Et, vous, M’sieur Michu, un p’tit cigare ? Vous pourrez le fumer dans l’avion, tous frais payés, pour aller surveiller les travaux d’extension de votre bergerie dans le Lubéron ?!... Ou… une p’tite mission internationale à 9 500 € pour faire passer le temps ? Ou… si le Lubéron, ça vous plait pas, ya Marseille où on peut trouver 700 000 € tombés des collectivités territoriales ?!!

 

Cela donne un peu le sentiment que - je me rappelle la phrase célèbre de Georges Marchais - « Liliane, fais tes valises. On s’en va ! » ;  voilà Liliane bien seule face à ses milliards, c’est trop dur !

 

Au fait, combien de voitures brulées, Brice ? Il est devenu muet, notre Ministre de l’Intérieur ? Les voitures brûlées, c’est comme les auvergnats, c’est quand il y en a beaucoup que cela pose problème.

 

Même le temps pleurait sur notre défilé d’affaires nationales… et pas que le 14.

 

Il faut se le dire et le redire « ah ça ira, ça ira, ça ira »… mieux demain !

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 18:53

13 juillet, 2010 par équipe anticor

 

Anticor et l'association Sherpa viennent de rendre public le communiqué suivant.

 

Nous vous invitons à le relayer massivement.

 

CORRUPTION, ÇA SUFFIT ! TOUS EN CHEMISE BLANCHE LE 14 JUILLET !

 

En plein scandale politique lié aux graves révélations touchant le pouvoir exécutif, on ne s'explique pas les modifications apportées à la proposition de loi visant à réformer le champ des poursuites de la prise illégale d'intérêts des élus locaux récemment transmise à l'Assemblée Nationale.

 

Plus généralement, on ne comprend pas le mouvement général de dépénalisation des infractions de corruption.

Nous ne pouvons plus tolérer cet état de collusion qui mine la démocratie et nuit à l'intérêt général. Nous exigeons sans plus tarder la restauration de contre-pouvoirs.

 

Aux élus honnêtes, soucieux de l'intérêt général,

Aux associations, syndicats, forces militantes,

À la population,

 

Nous vous invitons à porter symboliquement une chemise blanche le 14 juillet en signe de protestation !

 

CONTACTS


Anticor – Séverine Tessier, porte-parole, 06.61.72.40.49
http://www.anticor.org/

SHERPA – Maud Perdriel-Vaissière, 01.42.21.33.25 http://www.asso-sherpa.org/

 

NOTE : ANTICOR DÉPOSERA LE 13 JUILLET UNE ENVELOPPE KRAFT AU CASIER DE LA POSTE DES DEPUTES POUR LEUR DEMANDER DE PRENDRE LEUR RESPONSABILITÉ ET APPELLERA À DES MOBILISATIONS CITOYENNES À LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE !

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 23:16

Comme vous le savez, quand j’écris, je détaille. C’est aussi pourquoi beaucoup me disent que mes articles sont trop longs. C’est ainsi qu’en publiant sur l’affaire Madoff (juin 2009), les affaires des emplois fictifs qui concerneraient Pierre Mauroy (juin 2008) et la colère de Laurence PARISOT à propos de l’affaire de l’IUMM (mars 2008), j’apporte en support les articles des journalistes professionnels sans jamais en revendiquer l’écriture, guillemets obligent et en citant mes sources – l’AFP – sauf 1 texte dont je ne me souvenais plus de la provenance mais où j’avais jugé utile de préciser que je l’avais trouvé sur internet. L’AFP m’informe aujourd’hui que ce texte provient de ses écritures. Merci à elle de m’avoir fait retrouver son auteur !

 

Mais, là où ça se corse, c’est cette notification d’abus par Overblog :

 

29/06/2010
Notification d'abus sur votre blog

Bonjour,

Suite à une notification conforme à l'article 6 de la loi du 21 Juin 2004 (LCEN), certains articles de votre blog "cantondebeaugency.demain.over-blog.com" reprenant des dépêches de l'Agence France Presse (AFP) sans l'accord de cette dernière en ont été retirés. L'AFP n'autorise aucun média, site internet, blog à utiliser ses dépêches ou photos sans autorisation.

Vous pouvez récupérer les articles retirés de votre blog dans le dossier Brouillons, mais il vous est strictement interdit de procéder à nouveau à leur publication en l'état. Avant toute nouvelle publication, vous devez en supprimer les dépêches reprises sans autorisation, que ces reprises soient totales ou partielles.

Toute nouvelle reprise d'une dépêche AFP future ou passée pourra entrainer des poursuites judiciaires.

Cordialement,

- L'équipe d'OverBlog

http://www.over-blog.com

© 2010 over-blog.com. Tous droits réservés

 

En effet, je n’avais pas demandé la permission à l’AFP. Il me semblait tellement évident que la presse était faite pour être diffusée, relayée etc... C’était sans compter sur la propriété intellectuelle du texte ce qui me parait logique aujourd’hui. Pourtant, combien de fois, je lis dans la presse ou entend dans la presse audiovisuelle : « selon la dépêche AFP, je cite – etc… etc… Je pensais que c’était possible pour moi ? ET BIEN NON !

 

Attention les blogueurs :

 

-         ne citez pas vos sources même si vous en êtes fiers,

-        résumez les textes que vous trouvez mais… conservez précieusement les textes originaux des journalistes au cas où quelques coquins pourraient vous dire que vous diffamez ou inventez de l’information…

 

Bizarre autant qu’étrange que de constater que c’est aujourd’hui 1 à 2 ans après la diffusion de ces textes que cette alerte arrive. Cela augure de la puissance des moteurs de recherche utilisés pour contrôler les blogs…

 

Ci-dessous, le texte – ENTIER - de loi référencé par Overblog. Pourvu que Légifrance ne me tombe pas dessus…

 

Ceci dit, je téléphone à l’AFP demain pour en savoir plus.

 

Extrait de Legifrance : « Article 6 En savoir plus sur cet article... Modifié par LOI n°2009-1311 du 28 octobre 2009 - art. 12

I.-1. Les personnes dont l'activité est d'offrir un accès à des services de communication au public en ligne informent leurs abonnés de l'existence de moyens techniques permettant de restreindre l'accès à certains services ou de les sélectionner et leur proposent au moins un de ces moyens.

Les personnes visées à l'alinéa précédent les informent également de l'existence de moyens de sécurisation permettant de prévenir les manquements à l'obligation définie à l'article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle et leur proposent au moins un des moyens figurant sur la liste prévue au deuxième alinéa de l'article L. 331-26 du même code.

2. Les personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services ne peuvent pas voir leur responsabilité civile engagée du fait des activités ou des informations stockées à la demande d'un destinataire de ces services si elles n'avaient pas effectivement connaissance de leur caractère illicite ou de faits et circonstances faisant apparaître ce caractère ou si, dès le moment où elles en ont eu cette connaissance, elles ont agi promptement pour retirer ces données ou en rendre l'accès impossible.

L'alinéa précédent ne s'applique pas lorsque le destinataire du service agit sous l'autorité ou le contrôle de la personne visée audit alinéa.

3. Les personnes visées au 2 ne peuvent voir leur responsabilité pénale engagée à raison des informations stockées à la demande d'un destinataire de ces services si elles n'avaient pas effectivement connaissance de l'activité ou de l'information illicites ou si, dès le moment où elles en ont eu connaissance, elles ont agi promptement pour retirer ces informations ou en rendre l'accès impossible.

L'alinéa précédent ne s'applique pas lorsque le destinataire du service agit sous l'autorité ou le contrôle de la personne visée audit alinéa.

4. Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2 un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion, alors qu'elle sait cette information inexacte, est puni d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 15 000 Euros d'amende.

5. La connaissance des faits litigieux est présumée acquise par les personnes désignées au 2 lorsqu'il leur est notifié les éléments suivants :

-la date de la notification ;

-si le notifiant est une personne physique : ses nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance ; si le requérant est une personne morale : sa forme, sa dénomination, son siège social et l'organe qui la représente légalement ;

-les nom et domicile du destinataire ou, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination et son siège social ;

-la description des faits litigieux et leur localisation précise ;

-les motifs pour lesquels le contenu doit être retiré, comprenant la mention des dispositions légales et des justifications de faits ;

-la copie de la correspondance adressée à l'auteur ou à l'éditeur des informations ou activités litigieuses demandant leur interruption, leur retrait ou leur modification, ou la justification de ce que l'auteur ou l'éditeur n'a pu être contacté.

6. Les personnes mentionnées aux 1 et 2 ne sont pas des producteurs au sens de l'article 93-3 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle.

7. Les personnes mentionnées aux 1 et 2 ne sont pas soumises à une obligation générale de surveiller les informations qu'elles transmettent ou stockent, ni à une obligation générale de rechercher des faits ou des circonstances révélant des activités illicites.

Le précédent alinéa est sans préjudice de toute activité de surveillance ciblée et temporaire demandée par l'autorité judiciaire.

Compte tenu de l'intérêt général attaché à la répression de l'apologie des crimes contre l'humanité, de l'incitation à la haine raciale ainsi que de la pornographie enfantine, de l'incitation à la violence ainsi que des atteintes à la dignité humaine, les personnes mentionnées ci-dessus doivent concourir à la lutte contre la diffusion des infractions visées aux cinquième et huitième alinéas de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et aux articles 227-23 et 227-24 du code pénal.

A ce titre, elles doivent mettre en place un dispositif facilement accessible et visible permettant à toute personne de porter à leur connaissance ce type de données. Elles ont également l'obligation, d'une part, d'informer promptement les autorités publiques compétentes de toutes activités illicites mentionnées à l'alinéa précédent qui leur seraient signalées et qu'exerceraient les destinataires de leurs services, et, d'autre part, de rendre publics les moyens qu'elles consacrent à la lutte contre ces activités illicites.

Compte tenu de l'intérêt général attaché à la répression des activités illégales de jeux d'argent, les personnes mentionnées aux 1 et 2 mettent en place, dans des conditions fixées par décret, un dispositif facilement accessible et visible permettant de signaler à leurs abonnés les services de communication au public en ligne tenus pour répréhensibles par les autorités publiques compétentes en la matière. Elles informent également leurs abonnés des risques encourus par eux du fait d'actes de jeux réalisés en violation de la loi.

Tout manquement aux obligations définies aux quatrième et cinquième alinéas est puni des peines prévues au 1 du VI. ;

8.L'autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête, à toute personne mentionnée au 2 ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1, toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d'un service de communication au public en ligne.

II.-Les personnes mentionnées aux 1 et 2 du I détiennent et conservent les données de nature à permettre l'identification de quiconque a contribué à la création du contenu ou de l'un des contenus des services dont elles sont prestataires.

Elles fournissent aux personnes qui éditent un service de communication au public en ligne des moyens techniques permettant à celles-ci de satisfaire aux conditions d'identification prévues au III.

L'autorité judiciaire peut requérir communication auprès des prestataires mentionnés aux 1 et 2 du I des données mentionnées au premier alinéa.

Les dispositions des articles 226-17, 226-21 et 226-22 du code pénal sont applicables au traitement de ces données.

Un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, définit les données mentionnées au premier alinéa et détermine la durée et les modalités de leur conservation.

II bis (1).-Afin de prévenir [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel n° 2005-532 DC du 19 janvier 2006] les actes de terrorisme, les agents individuellement désignés et dûment habilités des services de police et de gendarmerie nationales spécialement chargés de ces missions peuvent exiger des prestataires mentionnés aux 1 et 2 du I la communication des données conservées et traitées par ces derniers en application du présent article.

Les demandes des agents sont motivées et soumises à la décision de la personnalité qualifiée instituée par l'article L. 34-1-1 du code des postes et des communications électroniques selon les modalités prévues par le même article. La Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité exerce son contrôle selon les modalités prévues par ce même article.

Les modalités d'application des dispositions du présent II bis sont fixées par décret en Conseil d'Etat, pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés et de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, qui précise notamment la procédure de suivi des demandes et les conditions et durée de conservation des données transmises.

III.-1. Les personnes dont l'activité est d'éditer un service de communication au public en ligne mettent à disposition du public, dans un standard ouvert :

a) S'il s'agit de personnes physiques, leurs nom, prénoms, domicile et numéro de téléphone et, si elles sont assujetties aux formalités d'inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de leur inscription ;

b) S'il s'agit de personnes morales, leur dénomination ou leur raison sociale et leur siège social, leur numéro de téléphone et, s'il s'agit d'entreprises assujetties aux formalités d'inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de leur inscription, leur capital social, l'adresse de leur siège social ;

c) Le nom du directeur ou du codirecteur de la publication et, le cas échéant, celui du responsable de la rédaction au sens de l'article 93-2 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 précitée ;

d) Le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse et le numéro de téléphone du prestataire mentionné au 2 du I.

2. Les personnes éditant à titre non professionnel un service de communication au public en ligne peuvent ne tenir à la disposition du public, pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse du prestataire mentionné au 2 du I, sous réserve de lui avoir communiqué les éléments d'identification personnelle prévus au 1.

Les personnes mentionnées au 2 du I sont assujetties au secret professionnel dans les conditions prévues aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal, pour tout ce qui concerne la divulgation de ces éléments d'identification personnelle ou de toute information permettant d'identifier la personne concernée. Ce secret professionnel n'est pas opposable à l'autorité judiciaire.

IV.-Toute personne nommée ou désignée dans un service de communication au public en ligne dispose d'un droit de réponse, sans préjudice des demandes de correction ou de suppression du message qu'elle peut adresser au service, [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 2004-496 DC du 10 juin 2004].

La demande d'exercice du droit de réponse est adressée au directeur de la publication ou, lorsque la personne éditant à titre non professionnel a conservé l'anonymat, à la personne mentionnée au 2 du I qui la transmet sans délai au directeur de la publication. Elle est présentée au plus tard dans un délai de trois mois à compter de [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 2004-496 DC du 10 juin 2004] la mise à disposition du public du message justifiant cette demande.

Le directeur de la publication est tenu d'insérer dans les trois jours de leur réception les réponses de toute personne nommée ou désignée dans le service de communication au public en ligne sous peine d'une amende de 3 750 Euros, sans préjudice des autres peines et dommages-intérêts auxquels l'article pourrait donner lieu.

Les conditions d'insertion de la réponse sont celles prévues par l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881 précitée. La réponse sera toujours gratuite.

Un décret en Conseil d'Etat fixe les modalités d'application du présent IV.

V.-Les dispositions des chapitres IV et V de la loi du 29 juillet 1881 précitée sont applicables aux services de communication au public en ligne et la prescription acquise dans les conditions prévues par l'article 65 de ladite loi [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 2004-496 DC du 10 juin 2004].

[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 2004-496 DC du 10 juin 2004]

VI.-1. Est puni d'un an d'emprisonnement et de 75 000 Euros d'amende le fait, pour une personne physique ou le dirigeant de droit ou de fait d'une personne morale exerçant l'une des activités définies aux 1 et 2 du I, de ne pas satisfaire aux obligations définies aux quatrième et cinquième alinéas du 7 du I, de ne pas avoir conservé les éléments d'information visés au II ou de ne pas déférer à la demande d'une autorité judiciaire d'obtenir communication desdits éléments.

Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables de ces infractions dans les conditions prévues à l'article 121-2 du code pénal. Elles encourent une peine d'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 du même code, ainsi que les peines mentionnées aux 2° et 9° de l'article 131-39 de ce code. L'interdiction mentionnée au 2° de cet article est prononcée pour une durée de cinq ans au plus et porte sur l'activité professionnelle dans l'exercice ou à l'occasion de laquelle l'infraction a été commise.

2. Est puni d'un an d'emprisonnement et de 75 000 Euros d'amende le fait, pour une personne physique ou le dirigeant de droit ou de fait d'une personne morale exerçant l'activité définie au III, de ne pas avoir respecté les prescriptions de ce même article.

Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables de ces infractions dans les conditions prévues à l'article 121-2 du code pénal. Elles encourent une peine d'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 du même code, ainsi que les peines mentionnées aux 2° et 9° de l'article 131-39 de ce code.L'interdiction mentionnée au 2° de cet article est prononcée pour une durée de cinq ans au plus et porte sur l'activité professionnelle dans l'exercice ou à l'occasion de laquelle l'infraction a été commise.

NOTA:

(1) : Loi 2006-64 du 23 janvier 2006 art. 32 : Les dispositions de l'article 6 de la présente loi sont en vigueur jusqu'au 31 décembre 2008.

Loi n° 2008-1245 du 1er décembre 2008 : les dispositions de l'article 32 de la loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 sont prorogées jusqu'au 31 décembre 2012.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 16:10

Résolution du Conseil National du Mouvement Démocrate Adoptée le 26 juin 2010

 

« 1- La réforme des retraites est vitale et ne saurait être différée. Il s’agit de la première des trois réformes que nous devons concevoir pour la France, retraites, santé et dépendance, finances publiques. Soutenir devant les Français cette démarche réformiste, c’est un acte de courage nécessaire. Si la France ne réussissait pas à conclure cette réforme, à la rendre humainement acceptable par tous, ou si la réforme était insuffisante, alors le pays se trouverait en danger.

 

2- Avant tout, la réforme des retraites doit s’accompagner d’une conquête de la production et donc d’une reconquête du travail tant en nombre d’emplois qu’en qualité du travail. L’absence d’une réflexion et d’une politique compréhensibles par les Français sur une stratégie industrielle, agricole, agro-alimentaire, des services, ou touristique, de notre pays se fait cruellement sentir. Si l’activité productrice de la nation est trop faible pour créer de l’emploi, pour les jeunes autant que pour les seniors, alors toutes les réformes échoueront.

 

3- Cependant, pour sauver les retraites par répartition, la réforme ne peut éviter de répondre au défi démographique. C’est le rapport déséquilibré entre le nombre des actifs et le nombre des pensionnés qui crée l’urgence. Le nombre des actifs ne cesse de baisser, notamment, c’est vrai, en raison de l’actuelle crise économique. Le nombre des pensionnés ne cesse d’augmenter, sous l’influence de la longévité, du dispositif « carrières longues » et de l’arrivée à l’âge de la retraite des générations de l’après-guerre.

 

4- Nous considérons qu’il est raisonnable de faire glisser progressivement l’âge légal à partir duquel on peut faire valoir ses droits à la retraite de 60 à 62 ans. Si on choisissait de ne jouer que sur l’augmentation de la durée de cotisation, on créerait une situation dans laquelle tous les Français qui ont fait des études, tous ceux qui ont eu des carrières incomplètes seraient condamnés à ne pouvoir partir à la retraite que dans la zone des 70 ans ! Pour tous ceux qui seraient contraints de partir à la retraite avant cet âge, ce serait des retraites réduites, des pensions insuffisantes.

 

5- Trois conditions de justice doivent être satisfaites pour que la réforme soit acceptable par les Français. La première, c’est l’ouverture d’une retraite plus précoce pour les salariés entrés dans la vie professionnelle très tôt. Sous réserve d’expertise, la proposition de maintenir l’âge de 60 ans pour les carrières longues (entrée dans la vie professionnelle avant 18 ans) nous paraît raisonnable.

 

6- La proposition liant la reconnaissance de la pénibilité à une invalidité constatée de 20 % donnant lieu de surcroît au versement d’une rente pour maladie professionnelle ou accident de travail n’est pas recevable. Pour nous, la pénibilité doit être prise en compte, à l’image des accidents du travail, par une caisse autonome, alimentée par les entreprises au prorata des risques qu’elles font encourir à leurs salariés ce qui entraînera une évolution vers des parcours professionnels diversifiés et les incitera à augmenter la prévention.

 

7- La volonté de déplacer de 65 à 67 ans l’âge du départ à la retraite sans pénalisation pour les carrières incomplètes est inacceptable ! 62 ans oui, 67 ans non ! Ce sont les salariés les plus fragiles, les femmes qui ont commencé ou recommencé à travailler après avoir élevé des enfants, les petits salaires qui ont « galéré » qui se trouvent ici en cause. Cette décision repose d’ailleurs sur un artifice comptable : quand elles font valoir leurs droits à la retraite un très grand nombre de ces personnes ne travaillent plus ; elles sont au chômage, en fin de droits, aux minima sociaux ou sans ressources. Ce sont donc les caisses chômage ou les budgets sociaux qui doivent assumer la charge de leurs ressources.

 

8- Manque dans la proposition du gouvernement une orientation de justice très attendue des Français : l’égalité devant la retraite. L’unification des régimes de retraite doit lever les injustices si profondément ressenties par nos compatriotes : régimes spéciaux ; fonctionnaires par rapport aux salariés du privé ; travailleurs indépendants ; parlementaires ; retraites « chapeau ». Ces avantages plus ou moins secrets ou discrets font régner un sentiment de profonde injustice. Seule une unification, prenant en compte les droits acquis dans le passé mais donnant à tous les mêmes règles pour l’avenir permettra de corriger les injustices et mettre fin aux privilèges. Nous croyons que la transparence généralisée, l’individualisation des droits, la connaissance de ces droits à tout moment de la carrière, le libre choix de la retraite à partir d’un âge légal, la simplification des régimes entraînant des gains de gestion, « retraite par points », ou par compte individualisé, doivent être l’horizon proche de nos systèmes de retraite.

 

9- Enfin, l’équilibre financier à court terme des régimes de retraite n’est pour nous ni acquis ni même approché par les timides décisions annoncées. Cet équilibre financier demeure pour nous une très lourde préoccupation. En particulier « l’augmentation » de 1 % (de 40 à 41 % !) de la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu nous paraît purement cosmétique. On ne résoudra pas le problème par des expédients comme ceux qui sont envisagés, épuisant en quelques années le Fonds de réserve des retraites qui devait être réservé aux générations d’après-guerre. Les efforts qui doivent être demandés, doivent l’être de manière durable et juste, proportionnée aux moyens réels de chacun et mettre à contribution des revenus, en particulier financiers, aujourd’hui en grande partie exonérés. »

 

Voilà ce qui a le mérite d’être clair ! Après encore un bel exercice de démocratie en interne qui a fait travailler nombre d’entre nous : Merci François !

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 19:47

Sachons qu’avec le minable spectacle qu’ils nous donnent :

 

-          la marche à pied sur le terrain,

-          les mains,

-          les coups de pied dans les chevilles,

-          les passes ratées,

-          les buts inexistants,

-          un sur deux chante la Marseillaise et ce n’est même pas sûr

 

les voilà, pas mieux que des « merdeux » (oui, j’ai dis ça !) de 15 ans qui s’insultent et se menacent comme dans une cour de récréation. Hé… Les Bleus, des mômes en récré qui jouent à ce jeu-là ont deux heures de colle ou sont lourdés. C’est vu ?

 

Quant aux adultes, pire encore ! Passage direct chez le juge avec rappel à la loi pour le moins ou un peu de Travail d’Intérêt Général pour apprendre à parler ! Et… Pire encore !!!! Les mêmes adultes au boulot : virés sur le champ ! Car ils ne savent pas se tenir et surtout parce que l’obligation de moyens et plus encore, l’obligation de résultat, vous et moi, faire comme eux et on s’empile quelques années de chômage sans demander notre reste ! Heureusement que je n’aime pas le foot sinon je serais carrément énervée. ANELKA… Ah… ANELKA… Même pas en rêve qu’il va me faire pleurer le bougre. Allez hop ! A la maison ! Au moins 1 de puni ! Tous solidaires dans la bêtise, l’équipe, voilà le pire qu’il pouvait nous offrir.

 

Je plains tous ceux qui aiment le foot, qui croient à l’esprit d’équipe, qui croient au respect, qui croient à la maîtrise de soit. Bref, 1998, j’avais tout regardé. Que de jolis matchs, quel suspense. Même si le France-Brésil était assez décevant, quelle joie j’ai senti grandir au fond de moi. Unis comme un seul homme, 5 millions de personnes sur les Champs Elysées ! Aucune cause n’a réuni autant de gens dans la rue. Rien que pour ça, chapeau bas au foot quand il n’est pas jouer par des voyous.

 

Pour vous donner envie de vous comporter comme des abrutis, voici donc les salaires des joueurs français :

 

1. Thierry Henry (Barcelone/ESP) 666 000€/mois

2. Franck Ribéry (Bayern Munich/ALL) 416 000€/mois

3. Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), 416 000€/mois

4. Nicolas Anelka (Chelsea/ANG), 400 000€/mois

5. Eric Abidal (Barcelone/ESP), 400 000€/mois

6. Patrice Evra (Manchester United/ANG), 400 000€/mois

7. Yoann Gourcuff (Bordeaux), 367 000€/mois

8. William Gallas (Arsenal/ANG), 320 000€/mois

9. Florent Malouda (Chelsea/ANG) 292 000€/mois

10. Abou Diaby (Arsenal/ANG), 292 000€/mois

11. Gaël Clichy (Arsenal/ANG), 292 000€/mois

12. Sidney Govou (Lyon), 267 000€/mois

13. Jérémy Toulalan (Lyon), 258 000€/mois

14. André-Pierre Gignac (Toulouse), 242 000€/mois

15. Alou Diarra (Bordeaux), 233 300 €/mois

16. Bacary Sagne (Arsenal/Ang), 216 700€/mois

17. Hugo Lloris (Lyon), 208 300€/mois

18. Djibril Cissé (Panathinaïkos/GRE), 208 000€/mois

19. Anthony Reveillère (Lyon) 208 000€/mois

20. Steve Mandanda (Marseille), 192 000€/mois 2

1. Mathieu Valbuena (Marseille), 192 000€/mois

22. Sébastien Squillaci (Séville/ESP), 180 000€/mois

23. Cédric Carrasso (Bordeaux), 166 700€/mois

24. Marc Planus (Bordeaux), 85 000€/mois

 

Est-ce que vous me donnez la permission d'être aussi nulle pour… allez… je prends le plus petit salaire… 85 000 € par mois ?!... P’t’être que Zahia va les consoler à leur retour en France les p’tits chéris ?!!!

 (Ouh… Gabrielle… T’es pas sympa !!!) J

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 23:14

Vous auriez tant aimé que le MoDem change. Vous avez voulu le classer à gauche, ça n’a pas marché. Maintenant, vous le classez à droite et ça ne marche pas non plus. En effet, vous aimez parler de démocratie, dire que untel ou untel est super parce qu’il parle à untel ou untel. EuropeEcololo… Sauf que pour eux, ils sont clairement à gauche et l’assument. Vous ne supportez plus les querelles stériles et vous avez raison. Alors, il est question de se parler y compris avec certains dont on ne partage pas grand-chose. Un rendez-vous avec Nico ou un autre doit être honoré car les sujets doivent être abordés. Il y a eu Ségo, rappelez-vous. Ils ne se sont pas packés pour autant. Vous en rêviez ? Pas moi. J’avais confiance et aujourd’hui aussi. Ce n’est jamais en tournant le dos qu’on avance. L’idée est d’avoir une conscience claire. L’indépendance, c’est surtout accepter le dialogue – toujours – surtout quand les sujets sont graves. Pas de concession. Rendre compte. Alerter. Tel est notre rôle au MoDem.

 

Quand, je regarde Hervé Morin qui veut être candidat aux Présidentielles. Lui, responsable de cet éclatement au Centre, lui qui a pris une place, pourfendeur des idées démocrates du centre indépendant, se rangeant aux côtés de l’UMP. Lui qui parle aujourd’hui du fait du Prince et qui veut être candidat aux Présidentielles. Trahir, il est vrai qu’il a une bonne expérience. Après François, c’est le tour de Nico. Il mérite vraiment que Nico le lourde. Mais… sacré Nico ! On ne se fait pas des amis en les obligeant à trahir leur famille. Tel est pris qui croyait prendre…

 

Paris, le 4 juin 2010

 

Chers amis,

Depuis quelques jours, on entend un certain nombre de commentaires sûrement très bien intentionnés prétendant que nous préparerions un « changement de ligne », un infléchissement de notre action en direction de l'actuelle majorité, en forme de « retour ».

Cela mérite une mise au point claire et nette pour éviter rumeurs et intoxications.

Nicolas Sarkozy m'a invité à le rencontrer en privé au mois d'avril. Lorsque le président de la République m'invite, hier François Mitterrand ou Jacques Chirac, aujourd'hui Nicolas Sarkozy, je considère comme normal d'accepter cette rencontre. Je fais de même lorsqu'il s'agit du Premier ministre ou des leaders de l'opposition de gauche. La situation de notre pays est suffisamment grave pour que les responsables conscients des difficultés (ils ne sont pas si nombreux) acceptent d'échanger leurs points de vue, y compris de manière informelle et en toute liberté.

Cela s'impose d'autant plus dans les jours de crise que nous traversons. Devant ces difficultés, que j'avais prédites depuis longtemps, personne ne peut affirmer qu'il a la solution. Tout le monde cherche, tout le monde sait (ou devrait savoir) que nous allons vers des temps difficiles, et dans les temps difficiles il n'est pas inutile de réfléchir ensemble. Nous sommes en désaccord, parfois violent, c'est normal, c'est la démocratie, mais nous ne sommes pas en guerre civile. C'est le point de vue que j'ai toujours défendu et que je défends d'autant plus aujourd'hui.

Parler entre responsables, sans concessions et sans compromissions, pour moi, pour nous, c'est le b-a ba d'une démocratie de citoyens adultes. Je vous le dis clairement, je continuerai de le proposer, et de le mettre en pratique.

À ce titre, je revendique avec fierté que nous ayons ces derniers mois tendu la main à une partie de la gauche, social-démocrate, en espérant qu'elle oserait un jour affirmer son identité. Pour l'instant, cela n'a pas été le cas, mais nous avons eu raison de tendre la main et nous devons continuer à le faire !

Il n'y a pas de démocratie sans confrontation des idées et sans dialogue. Et la crise fait du dialogue une obligation.

Cette rencontre avec le président de la République a eu lieu au moment où trois dossiers étaient ouverts par le gouvernement : la burqa, les retraites, et les collectivités territoriales.

Sur la burqa, sujet épineux, mis en scène d'abord (ne soyons pas dupes) pour des raisons électorales, mais qui trouble beaucoup de Français, particulièrement de femmes, j'ai indiqué que le texte du gouvernement qui dit seulement qu'en France « nul ne doit dissimuler son visage dans l'espace public » me paraissait raisonnable. Si ce texte ne change pas, je le voterai. C'est aussi le sentiment de notre ami Abdoulatifou Aly, député de Mayotte, seul député musulman de notre Assemblée nationale. Nous sommes ainsi fidèles à notre ligne de conduite : quand une décision nous paraît acceptable, nous votons oui ; si elle ne l'est pas, nous votons non.

Sur les retraites, question très lourde (trente milliards d'euros de déficit cette année), j'ai indiqué qu'une réforme était indispensable. Certains disent que la réforme peut être évitée ! Pour moi, cette position est irresponsable. Donc, si la réforme proposée est raisonnable, je la soutiendrai. Dans le cas contraire, je ne l'approuverai pas.

Des financements nouveaux doivent être trouvés et mettre à contribution des revenus, notamment du capital, qui jusqu'à maintenant échappaient à la solidarité.

Il faut augmenter le nombre d'actifs par rapport au nombre des retraités pour que la charge soit supportable. Cela ne pourra se faire que par une politique qui permette de créer davantage d'emplois en France, par une reconquête de productions nouvelles ou de productions que nous avons laissé s'en aller. Personne n'en parle et c'est pourtant là la clé, la seule clé du problème des retraites, comme c'est la seule clé du pouvoir d'achat, ou de l'intégration par exemple.

Il demeure qu'il faudra travailler plus longtemps ! C'est le courage de le dire.

Comment y parvenir ? Faut-il faire glisser l'âge légal, progressivement, au-delà de 60 ans ? Pour moi, comme pour Dominique Strauss-Kahn, cet âge n'est pas tabou. À condition que soit traitée la question de la pénibilité de certains métiers, ce qui pour l'instant n'est pas fait.

Faut-il augmenter le nombre d'années de cotisations ? Cette solution qui a la faveur du PS et de certains syndicats n'est pas interdite non plus. Mais cela signifie que pour tous ceux qui ont fait ou feront des études, la retraite serait reportée bien au-delà de 65 ans. Les deux solutions ont leurs inconvénients : peut-être faut-il combiner les deux ? Nous en débattrons d'ici au 26 juin, date à laquelle le Conseil national arrêtera nos propositions. En attendant le débat dans nos rangs est ouvert à partir d'une note d'orientation que vous avez reçue il y a quelques semaines (cliquez ici).

En tout cas, je suis décidé à défendre le seuil (aujourd'hui fixé à 65 ans) où on peut faire valoir ses droits à la retraite sans décote même si l'on n'a pas le nombre de trimestres exigé. Ce « filet de sécurité » est très important, par exemple pour les femmes qui ont repris le travail après avoir élevé des enfants, ou pour ceux qui ont connu la « galère » du chômage, ou pour ceux qui ont travaillé à l'étranger, par exemple.

Il faudra enfin penser la vraie réforme, je devrais dire la vraie refondation des retraites, celle qui assurera l'équilibre sur le long terme et permettra à chacun d'adapter librement sa retraite aux conditions particulières de chaque vie professionnelle ou familiale. Pour nous, nous plaidons depuis dix ans pour un système de retraite à points, ou de comptes personnels, où chacun sait, à tout moment, où il en est. C'est le seul moyen, sur le long terme, d'assurer l'avenir de la retraite par répartition. J'ai été heureux de noter sur ce sujet des prises de position nouvelles, par exemple les déclarations de la CFDT. J'ai demandé au gouvernement de faire de cette réflexion sur une réforme à long terme, par exemple à l'horizon 2020 ou 2025, un chapitre important de sa proposition.

En tout cas, il n'existe pour moi aucune possibilité responsable et juste de ne pas faire de réforme. Il suffit, dans les rues de nos villes ou villages, de compter les retraités, de plus en plus nombreux, et les actifs, de plus en plus rares, pour voir que nous allons dans le mur. Et aller dans le mur, cela signifie, comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal baisser brutalement les retraites de 10 % ou de 15 %. Cela, je ne l'accepte pas et je ne serai pas complice d'une telle lâcheté.

Enfin sur les collectivités locales, j'ai combattu à la tribune de l'Assemblée nationale, et je continuerai à combattre le projet du gouvernement de faire élire les futurs conseillers territoriaux à l'actuel scrutin cantonal, ce qui serait la consécration du bipartisme, un recul de l'idée régionale, une renoncement insupportable à la parité et au pluralisme. Selon moi, une telle loi serait inconstitutionnelle et définitivement inopportune (lire intervention).

Savoir approuver quand une décision va dans le bon sens, combattre les décisions injustes, cela a toujours été notre ligne de conduite. J'en suis fier et je le revendique.

Cela signifie-t-il une quelconque connivence avec le pouvoir actuel ? Je vois bien la manœuvre qui tente de le faire croire. Mais ceux qui conduisent cette intoxication se mettent le doigt dans l'oeil et il convient, charitablement, de les détromper...

J'ai, depuis le premier jour, mis en garde contre les risques que faisait courir la politique de Nicolas Sarkozy.

Cela n'a rien à voir avec une mésentente personnelle. Je ne dis pas qu'il n'a aucune qualité, d'énergie par exemple. Je ne lui fais pas porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes : je sais bien qu'il n'est pas directement responsable de la crise, même si cette crise est celle du capitalisme qu'il défendait.

Mais mon jugement n'a pas changé : les orientations de Nicolas Sarkozy ont porté atteinte à des principes pour nous essentiels.

La justice fiscale a été niée par le « bouclier fiscal ». Les déficits ont explosé, et pas seulement à cause de la relance. L'éducation est maltraitée, sans vision, et dans une approche uniquement comptable. L'indépendance des médias est mise à mal par la nomination directe des responsables de l'audiovisuel public. Le mélange des affaires privées et des affaires publiques a été une réalité de tous les jours. La séparation des pouvoirs est malmenée. Le président porte atteinte à la fonction qu'il exerce en se présentant constamment comme chef de parti.

Tout cela, je l'ai dit, directement, à Nicolas Sarkozy chaque fois que je l'ai rencontré. Et pour que nul n'ignore quel est mon jugement sur ces graves erreurs, j'ai écrit un livre « Abus de pouvoir » qui n'était ni un pamphlet, ni un mouvement d'humeur, mais un diagnostic et une défense des principes démocratiques et du modèle républicain français.

Nous avons combattu sans relâche ces choix qui ont aggravé la situation de notre pays ou l'ont empêché d'avancer. Ce combat, pour moi, n'a pas cessé et ne cessera pas.

J'observe d'ailleurs que ce diagnostic, que nous avons formulé depuis trois années, et souvent seuls, est aujourd'hui largement partagé.

Tout cela peut-il être corrigé ? Si c'était le cas, tant mieux. Mais cela me paraît, à tout le moins, résolument improbable.

Restent les débats sur le « centre », auquel désormais on semble trouver tant de charmes et de vertus.

Pour moi, les choses sont limpides : un centre indépendant est vital pour la démocratie française. Ce courant politique est un des piliers de la vie publique. Il est le garant du pluralisme nécessaire puisqu'il empêche le simplisme de la bipolarisation droite/gauche. Il conjugue la démocratie avec la République. Il refuse que la guerre des deux camps soit le seul horizon de notre vie publique. Il se bat contre le monopole du pouvoir attribué à qui que ce soit. Il veut à la fois la justice sociale et une économie inventive et créative, c'est-à-dire libre. Il considère que l'éducation est la pierre de fondation de tout progrès humain. Il défend notre patrimoine naturel comme un bien commun et prend au plein sens du terme l'association des deux mots « développement » « durable ». Il pose comme principe que l'économie financière ne doit pas gouverner le monde et doit être régulée. Et il sait qu'un tel projet de société ne se défend pas si l'Europe n'est pas forte, unie et libre. Ce projet politique est en confrontation, et souvent en opposition avec les idéologies portées aujourd'hui par l'UMP et par le PS. Il ne peut donc accepter de se laisser satelliser par aucun des deux partis actuellement dominants.

Il peut chercher et trouver des compromis, mais il refuse les compromissions. Il est ouvert, mais il est intègre. Et il ne doit accepter aucune concession, ni sur l'ouverture, ni sur l'intégrité.

C'est pourquoi l'article premier de tout acte d'existence du centre, c'est l'indépendance. Je ne ferai sur ce point central aucune concession à qui que ce soit.

La faiblesse actuelle de ce courant politique vient de sa division et, pour certains, de sa soumission. Division et soumission, ce sont les deux causes de sa faiblesse électorale actuelle. Je ne ménagerai pas mes forces pour qu'il se rassemble, et pour qu'il se redresse.

En tout cas, sa mission est de préparer et d'offrir une alternative réaliste, crédible à la politique qui a été suivie depuis trois ans.

C'est parce que je crois à la force et à l'avenir de cette famille politique que j'ai été, je suis, et je serai intransigeant sur le respect de ses principes. Cela demande courage et caractère ? Tant mieux ! C'est ainsi que se forgent et s'éprouvent les vraies aventures humaines.

Je vous prie de croire à mon amitié.

François BAYROU

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 13:08

Comme vous le savez, je suis coordinatrice nationale des groupes locaux d’Anticor. Le travail avance et… C’est parti pour l’Ile de France ! Les autres régions s’articulent aussi. Que la Région Centre se rassure, c’est ma maison, ça avance aussi comme les autres ! Vous êtes tous les bienvenus mercredi à Paris.

 

Le Bar de l’Assemblée, c’est très facile à trouver. C’est juste derrière l’Assemblée Nationale dans la petite rue en face à 50 m à l’angle !


« L'éthique politique et la lutte contre la corruption occupent une place essentielle de l'actualité médiatique.
Mais, pendant que les beaux discours se succèdent, des militants mènent des actions concrètes sur le terrain et les réseaux sociaux numériques ou associatifs, montrent qu'il est possible de faire la lumière, afin de faire cesser des abus.


Leurs démarches judiciaires, interpellations, alertes citoyennes, désobéissances civiques sont guidées par la volonté de remédier à la résignation et à la banalisation ambiante des dérives et font école en Europe et ailleurs.
C'est l'Antidote à la fatalité abstentionniste et l'une des clés économiques pour mieux gérer l'argent public, en luttant contre les fraudes et les détournements.


Anticor met aussi en lumière la possibilité d'agir contre la délinquance économique par des actions de non coopération avec les paradis fiscaux (à l'instar récemment de la Région île de France ou de la ville de Paris) ou par des réunions publiques de sensibilisation à une meilleure gestion de biens publics comme l'eau notamment.


Rendez vous le 16 juin pour la présentation des groupes locaux animés par des citoyens actifs et vigilants !


18h30 – Café restaurant l’Assemblée – 13 rue de Bourgogne - 2ème étage – Paris 7ème »

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 22:30

La fraude et l'évasion fiscale coûtent à la France 3 fois le trou de la sécurité sociale. *

 

Aux pays du Sud, elles coûtent 125 milliards d'euros, soit 5 fois le montant nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde selon l'ONU.

 

Nous demandons la fin réelle des paradis fiscaux et que cesse le pillage nos ressources : qu'il s'agisse de matières premières en Afrique ou de notre capital santé en France !

 

Pour exiger du gouvernement français une position forte à l'occasion du prochain Conseil européen des 17 et 18 juin, nous vous demandons 2 clics :

 

1 clic pour signer la pétition sur stopparadisfiscaux

 

1 clic pour transférer ce message à vos amis

Agissez maintenant !

 

* Rappelons-nous des 500 millions de dollars... On cherche encore et... On finira par chiffrer les retraites en prime ! Christine Boutin à 9 500 € pour une mission "mondialisation", chauffeur, voiture etc... Offusquée en prime... En attendant... C'est toi qui paie ! Encore...

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