Vous avez tous vu ce texte publié partout « Amnesty dénonce « l’impunité » de certains policiers en France »
Déjà le titre est prudent. Je remarque qu’il est question de « certains » policiers et les guillemets pour l’impunité. Auraient-ils l’impression de mettre le feu aux poudres et de, déjà, en nier la responsabilité ?... Plus loin, ça se corse. Il est question de dénoncer « un système qui favorise l’impunité et nuit à la majorité des représentants de l’ordre qui respectent la légalité ». Cette phrase est une belle contradiction. Nul doute que beaucoup retiendra le début de la phrase. Merci encore de remettre le feu aux poudres. Ils jugent. En substance « les plaintes contre la police ne sont pas souvent suivies d’enquêtes effectives ». « Les auteurs sont rarement traduits en justice » d’où le titre de leur rapport « France – des policiers au dessus des lois ? ». Merci à eux encore de faire que leurs réponses soient dans leurs questions et continuer à mettre le feu aux poudres…
Je vous laisse imaginer une procédure pénale, de fait, montée par des policiers ou gendarmes, sur ordre des magistrats qui s’appuie donc sur des guillemets, des points d'interrogation, des peut être, des conditionnels à tour de bras, des « pas souvent », des « rarement », des jugements prononcés avant le procès, ce que les dits juges en ferait : direction la poubelle !
Je vous laisse imaginer ce qu’un avocat ferait de cette même procédure si toutefois elle passait. Faute de procédure, non lieu immédiat et bien entendu plainte contre les auteurs de cette procédure ratée… Alors Amnesty, ce qui est vrai pour les uns est vrai pour vous - aussi.
Par ailleurs, les 640 mises en cause de la Police selon Amnesty sont en fait 640 saisines de la CNDS (commission nationale (sénatoriale) de déontologie de la Sécurité), qui regroupe les accusations relatives à TOUTES les forces de sécurité (Police Nationale, Gendarmerie, Polices municipales ET toutes les sociétés privées de sécurité) ce qui fait du monde.
640 accusations ne signifient pas, de plus, 640 faits avérés. Alors 640 saisines sur toutes ces catégories de personnels, privés et publics, cela ne fait pas tant que cela donc...
Dans ces 640 cas, instruisez-vous qu’à charge ? Vous avez oublié d’instruire à décharge en précisant 2 000 000 interpellations par an dont environ 800 000 gardes à vues…
Ces chiffres sont cités sur les policiers effectivement mis en cause mais, je répète, pas jugés donc présumés innocents, comme tout le monde...
Alors de quoi se plaint Amnesty, puisqu'il semble que la Police des Polices et la Justice font leur boulot...
2 décès cités :
1 - Pour info sur l'affaire Ajimi : il s'est fait plaquer au sol par les Policiers appelés par des employés d'une banque alors qu'il était en train de tout casser dans l'agence et de s'en prendre aux employés car ils refusaient de lui donner de l'argent, son compte n'étant plus approvisionné. En clair, l'agneau sacrifié "pétait" un câble et était juste un tout petit peu violent. Amnesty a oublié de le préciser, tout comme le fait qu'il avait quelques antécédents judiciaires (doux euphémisme...).
2 - Pour l’affaire Bakary Tandia, demandez au médecin. Le médecin aussi peut se tromper sur l’état de santé du mis en cause. Demandez aussi à l’avocat qui l’a vu. Là, bizarre, il n’y a plus personne… Oups ! C’est que de la faute de la Police ! J’avais oublié !...
Plus des tas de trucs à dire dont la présence de l'avocat et du médecin pendant les gardes à vue préférées par les mis en cause... Car, oui, les gardes à vues sont en augmentation significative à la demande des interpelés pour voir le médecin et l’avocat. Bizarre, personne n’a fait le lien !
Alors, si toutes les polices du monde étaient aussi encadrées que la notre, tout irait bien (Inspection Générale des Service, Procureurs, CNDS, avocats, journalistes...)
J'apprécie les états d'âmes d'Amnesty pour les victimes des dictateurs. Leurs états d'âme pour les victimes des bandits, bizarre, ils ont oublié...
Maintenant, si Amnesty veut se fâcher contre le législateur qui fait les lois, qu’il le fasse et ne se trompe pas !
C'est décidé, je n'adhère pas à Amnesty cette année non plus.
POUR DIRE AUSSI QUE J'AIMERAI QUE TOUTES LES INSTITUTIONS SOIENT JUGEES ET CONDAMNEES SUR LE MEME MODE QUE CELLE-CI. J'ENTENDS INSTITUTIONS D'ETAT MAIS AUSSI... TERRITORIALES... EST-CE QUE JE ME FAIS BIEN COMPRENDRE ???!!!!....