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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 20:52

Le Syndicat de la Magistrature nous éclaire sur les relations entre nos présidents, entre autres, et le juge COURROYE. Comment ? Pas dur ! Il suffit de lister les affaires financières pouvant les mettre en cause, eux et/ou leurs proches … Vive les prismes déformants où ce n’est pas les quidams moyens comme nous qui risquent de s’y retrouver !… Est-ce la bonne formule ? Bref, si en matière de justice, il est difficile de se situer en « obligation de résultat » même si les textes de lois et le respect des procédures sont quand même plutôt bien ficelées, je vous laisse de soin d’en décortiquer « l’obligation de moyens » ou le « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué » et (je ne dis pas « pour ») que personne ne s’y retrouve et plus particulièrement les « mis en cause » célèbres sur nos bancs politiques… Gardons ce terme aussi pour les quelques qui ont été mis en examen et regardons ce qu’ils sont devenus. La liste est longue de ceux que nous retrouvons candidats et pire, élus par les enfants de la République ! Oh… Les Enfants de la République, encore une fois, faudrait peut être voir à voir ?!... Chirac et Sarkozy sont-ils ennemis autant qu’ils nous le laissent croire ? Heu… Pas pour tout !

 

Pour ce magistrat, rappelons-nous, il y a eu ça : http://www.france24.com/fr/20090204-france-justice-angolagate-juge-courroye-temoin-defense et l’Angolagate où des amitiés qui ne portent pas leurs noms… Ou, plus simplement, sur Google, faîtes « le juge Courroye », il y a de quoi faire ! Ceci dit, le juge COURROYE n'est que le magistrat décideur, en ce qui concerne Chirac, du classement de l'affaire des frais de bouche (rappel : 4 000 Francs par jour…) !

Le Syndicat de la Magistrature avait déjà fait un beau bilan de l’action du juge COURROYE à Nanterre. C’est ici :
http://magistrature.absolight.com/spip.php?article984&var_recherche=courroye

 

Et, aujourd’hui, s’en trop ! Alors voici le communiqué du Syndicat de la Magistrature sur la nomination de ce magistrat au Parquet de Paris :

 

« Les leçons de déontologie du procureur Courroye – 18/12/2009

 

Dans un long courrier daté du 7 décembre 2009, le procureur de la République de Nanterre a entrepris de dénoncer à la présidente du tribunal de prétendus « graves manquements » professionnels d’Isabelle Prévost-Desprez, présidente de la 15ème chambre correctionnelle. Cette magistrate a été convoquée et sommée de s’expliquer devant sa hiérarchie, qui a refusé qu’elle soit accompagnée par un représentant syndical. Pour le Syndicat de la Magistrature, il est inadmissible qu’un magistrat du parquet s’autorise à exiger des sanctions contre la présidente d’une audience correctionnelle. Il n’est pas davantage acceptable que la hiérarchie du siège lui emboîte le pas aussi promptement en refusant qu’Isabelle Prévost-Desprez soit assistée d’un représentant syndical. Si l’on s’en tient aux articles de presse relatifs à cette invraisemblable affaire, les griefs adressés à Isabelle Prévost-Desprez valent leur pesant de règlement de comptes : « réflexions critiques et manifestement désobligeantes sur la politique pénale du parquet de Nanterre », « critiques visant notamment le choix procédural de la citation directe préférée à l’ouverture d’une information judiciaire »… Ainsi, le président du tribunal correctionnel, selon Monsieur Courroye, ne devrait avoir aucun regard critique sur la façon dont une enquête se présente devant sa juridiction. Or, s’agissant des dossiers visés, ils se rapportent étrangement à des affaires pouvant mettre en cause des proches du pouvoir : Manuel Aeschlimann (Asnières, Hauts de Seine), Isabelle Balkany (Levallois-Perret, Hauts de Seine) et Nicolas Sarkozy lui-même. Ce qui semble agacer le très indépendant procureur de Nanterre, c’est qu’un juge conserve sa liberté de ton lorsque les noms de personnalités politiques de l’UMP sont mentionnés dans une procédure. Les éléments de preuves qui ont motivé le procureur à « poursuivre » Isabelle Prévost-Desprez ne sont pas moins consternants : attestations signées par les subordonnés de Philippe Courroye, bruits de couloirs, rumeurs de palais… Cette leçon de déontologie prêterait à rire si elle n’était administrée par un homme qui, à plusieurs reprises, a dîné avec des personnes impliquées dans des dossiers dont il avait la charge, s’est fait décorer de l’ordre national du mérite par le président de la République quelques mois après avoir classé sans suite l’affaire dite de l’appartement de l’île de la Jatte, et dont la gestion des affaires sensibles ne cesse d’être stigmatisée. Fort de ses relations politiques affichées, Philippe COURROYE se croit désormais invulnérable. Le fait que le Conseil supérieur de la magistrature ait considéré, en 2007, qu’il n’était pas suffisamment expérimenté pour devenir procureur de la République de Nanterre ne l’incite nullement à la modestie. Sûr de son fait, il n’hésite plus à entreprendre des manœuvres de déstabilisation contre un juge dont l’indépendance l’effraie. Reste une question : un homme d’une telle envergure déontologique peut il être nommé procureur de la République de Paris ? »

 

(Si les liens ne fonctionnent pas, recommencez demain. Il se peut que de nouveaux articles soient en passe d’être publiés sur les sites concernés ce qui fait que ça ne fonctionne pas à cet instant précis)

 

Merci à ANTICOR.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 12:54

Jeudi matin, forte d’avoir mis le réveil à sonner plus tôt que d’habitude, j’ouvre un œil dehors et pas un flocon de neige. Chouette, je me dis. La météo qui nous serine depuis 3 jours s’est plantée. Il vaut mieux que ce soit dans le sens là que dans l’autre. Encore plus prudente, je téléphone dans ma banlieue parisienne où je travaille au cas où ? Pas de neige encore ! Rassurée, je ne me presse pas, je pars comme d’habitude à 7h30 sur mon autoroute et ma RN 20 pour faire mes 90 kms journaliers.

Vroum… vroum… Pas de problème… Jusqu’à Angerville où, ça y est, ça tombe ou plutôt, une espèce de poussière blanche qui vole sur la route. Je me rends donc compte tout de suite la RN20 n’est pas salée donc, oui, j’accélère tant que la route est praticable. Arrivée sans problème dans ma banlieue car cette poussière blanche prenait de la densité et oui, je ne peux que constater que RIEN N’A ETE FAIT SUR LA RN 20 ET QUE LE PIRE EST A VENIR !

 

Alors, je reprends le commentaire mis sur le blog de Côté boulevard qui, comme beaucoup, a parlé de la neige d’Orléans, car, oui, grosse colère, contre le Conseil Général de l’Essonne :

« Il neige partout, patate garçon ! Pas qu'à Orléans !!! A oui, j'oubliais ! Orléans est le centre du monde !!!! A propos de neige partout, je t'invite à mettre un coup de bâton au Conseil général de l'Essonne (PS !) qui n'a pas fait saler la RN20 sud Essonne mais bien fait saler la RN 20 nord Essonne ; conflit politique stérile où nombre de camions se sont retrouvés en portefeuille ou carrément dans le fossé sans parler des accidents des automobiles. La RN20 a été coupée pratiquement dans les 2 sens toute la journée... L'autoroute était salée même si oui, circulation difficile et poids lourds arrêtés par sécurité. La gestion de l'autoroute (privée) serait-elle plus efficace que la gestion des routes (publiques). Voilà un constat que je n'aime pas faire pourtant... »


Ceci dit, hier, qu’est ce qui a été fait à Meung sur Loire ? C’est ce matin, rue François Villon que le chasse-neige est passé. Hier, aller chercher les enfants a l’école n’a pas été une sinécure. Le passage en centre ville s’est fait à 10 à l’heure en tentant d’éviter les piétons qui s’amusent au milieu de la route oubliant que les voitures ne peuvent pas freiner… Les trottoirs complètement enneigés, même s’ils incombent, aux citoyens de nettoyer, il serait souhaitable que les institutions s’en préoccupent dans la journée où nous sommes tous au travail. Dans l’attente, beaucoup aussi, a peur de se briser un os et marche à petits pas !

Alors, reprocher aux services techniques de partout de ne pas avoir fait son boulot me parait assez court. Par contre, les élus ou divers cadres dédiés aux alertes de tout poil dont les alertes météo, je n’en ai pas vu un avec une petite pelle ou un sac de sel, palier au manque de moyens des services techniques. Je n’ai vu non plus une mise en œuvre d’une coordination avec les agriculteurs pour qu’ils sortent leurs tracteurs et salent tous ensemble main dans la main.

Combien d’accidents encore hier ? Chacun en sera de sa bonne conscience et l’argent qui n’a pas su être correctement dépensé le sera autrement et plus cher dans la réparation de tout cela. Marcher sur la tête, c’est un métier !


Pourtant, neige en décembre, quoi de plus normal et quoi de plus pour nous émerveiller tous à jouer aux boules de neige et nous faire du bien grâce à cet hiver arrivé très vite pour le plus grand bonheur de Noël !

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 21:26

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Chamboule-tout Made by les Copains du Loiret. On gagne cher en dégommant l'UMP et le Nouveau Centre, un peu moins cher avec le PS et les Verts. On perd très cher si on touche à Marc Fesneau ! Qui est qui ? A vous de trouver !

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Les copains dont Marc, notre tête de liste aux Régionales. J'aime assez le crâne de JCG !

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Marc avec les Grands !

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Marc avec Monsieur le Maire de Saint-Brieuc (Côté d'Amor !).

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Jacqueline GOURAULT toujours "sourire" : La Nôtre !

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François très déterminé. Ca, c'est pour ceux qui avaient oublié qu'on était indépendant !!!

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Le copain des Hauts de Seine : Christophe GREBERT, celui par qui la pétition contre le p'tit Jean a fait un tromphe ! Sympa le petit livre orange ?!

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Joli sur fond orange, le drapeau Breizh ! La Loire est belle aussi sur fond orange. Merci à la Bretagne qui m'a permis pendant 3 jours d'écouter de la musique bretonne sans oublier les palets bretons tellement on a bossé et tellement, on n'avait pas le temps de manger.

Bon, je le re-écris : L'INDEPENDANCE !

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 22:23

La suite dans la semaine tellement je cours. Boulot + Modem + Anticor = semaine chargée ! Bon, je vous mets un peu l’eau à la bouche : Ségolène, on s’en fiche. Elle fait sa vie la p’tite ! Pourtant, elle a un parti socialiste où je me trompe... Nous, on bosse. Le projet est superbe. Cours de démocratie et débat à 1 800 adhérents. Robert ROCHEFORT a été excellent sur les commissions. Tout dans le détail bientôt !

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 21:08

Avant de publier le texte de l’AFP, je cause, tellement quand les grands génies des salons douillets s’expriment pour dire autant d’âneries qu’ils estiment avoir de neurones… Ca craint à fond !… Bon, oui, encore un coup, je suis agacée ! Argumentaire dégoulinant. Tenez-vous bien ! La fessée est un châtiment corporel ! Effrayant d’installer une confusion aussi lourde dans la tête d’un enfant. A-t-elle une idée de ce qu’est un châtiment corporel ? Qu’elle aille visiter les brigades des mineurs et assister aux audiences des juges des enfants. Peut être atterrirait-elle de ces jugements stériles… L’éducation des enfants vue à travers un cabinet médical très très bien comme il faut. Hé… Cocotte, j’vais l’emmener dans les écoles, les centres de loisirs, les banlieues, les familles défaites où l’éducation n’incombe plus qu’à un seul, les familles au chômage ou même les familles qui bossent et qui, oui, il y a des règles quand même ! Oui, vous savez ce mot bizarre – limite - on se demande si on ne dit pas un gros mot en parlant de ça. Bref, nos chti’tes n’enfants qui se jettent sur tout parce qu’ils en veulent tout de suite ? Est-elle allée discuter avec les profs et vivre leurs calvaires tellement c’est difficile d’exercer son métier aujourd’hui avec des enfants laissés à l’abandon, libres de tout faire, libre de tout dire, en proie à tous les excès. Combien de profs agressés ou carrément poignardés ?

 

Oui, la fessée est utile. Les enfants ont aujourd’hui de grosses difficultés pour poser les repères. Comparer le parent qui donne une fessée à un agresseur est d’une bêtise à pleurer. Hé… M’dame ! Nous, on a tous pris des fessées. On a survécu. Etonnant non ? Eux, on les bichonne, on les dorlote, on leur fait des cadeaux, on leur demande leur avis et… oui, l’enfant, fonctionne ainsi. Il cherche le rapport de force. C’est humain. A l’adulte d’être clair et de poser une direction. M’adame, prenez les parents pour des idiots incapables de se contrôler. Non mais franchement…

 

La fessée en soit, je ne suis pas fan. Ca me gêne l’idée de toucher les fesses d’un enfant. Une bonne tape suffirait mais l’expérience démontre que l’enfant s’en fiche très vite. Pour ma part, je privilégie le coup de pied aux fesses. Bon, les parents, évitez les santiagues ! Choisissez une chaussure normale ! Ou tapez moins fort ! Cette provocation est méritée ! Na !


 

Pour bon exemple du jour, 7 000 jeunes abrutis ou adultes qui ont été des jeunes abrutis à leur tour (génération 80) qui y ont crus qu’on allait leur donner du pognon dans la rue grâce à Internet… Oui, la génération cadeau du moi-je etc… Bon, aux Champs Elysées, ils se sont tapés dessus, je ne vais pas pleurer. Mais, par contre, vandalisme et tout genre, voitures brulées. Bon, il parait qu’il ne faut pas leur mettre de fessées à ces p’tits chéris. Ya des coups de pied au cul qui se perdent !!! Non ?!

 

Donc oui, interdisons la Fessée avec deux propositions attenantes :

 

1 - Construisons des centres sociaux à tir larigot car, même pas en rêve, que le rôle de parent doit s’inscrire dans un chantage permanent de l’enfant. Il y a un problème d’autorité ? Alors, hop ! L’enfant, en stage dans un foyer social. Ca calme !

 

2 - Dès le premier problème d’autorité avec l’enfant, n’attendez pas ! Emmenez-le dans les Commissariats et les Gendarmeries. Je sens que leurs accueils vont, vite fait, se transformer en halte garderie et les Policiers et les Gendarmes reconvertis en bonne d’enfants. Ils vont adorer ! Ca va mettre tout le monde bonne humeur !

 

François BAYROU avait mise une claque à un gamin qui lui faisait les poches… Un peu qu’il a eu raison !

 

« L.D. (Lefigaro.fr) avec AFP 16/11/2009 | Mise à jour : 08:52 |

La célèbre pédiatre va déposer une proposition de loi visant à interdire ce châtiment corporel, jugeant la France «à la traîne» de nombreux pays européens.

A quelques jours du vingtième anniversaire la Convention internationale des droits de l'enfant, la députée UMP et célèbre pédiatre Edwige Antier a annoncé dimanche qu'elle allait déposer une proposition de loi visant à interdire les châtiments corporels, dont la fessée, jugeant la France « à la traîne » de nombreux pays européens.

Loin de corriger ou d'éduquer l' « enfant roi », explique-t-elle, la petite claque sur les fesses ne contribue qu'à la banalisation de la violence. « Plus on lève la main sur un enfant, plus il devient sournois, agressif et menteur ».

La pédiatre affirme, en se fondant sur ses «38 ans de pratique professionnelle», que les enfants « qui n'ont jamais reçu de fessée sont les mieux élevés, plus à l'écoute des adultes et de leur autorité ». «La seule chose que l'on fait passer à l'enfant» en lui donnant une fessée, « c'est qu'un conflit peut se résoudre par la violence » et « que le fort a le droit de frapper le faible ». « On ne peut plus laisser entendre que ce n'est pas grave ou, même pire, que ça a une vertu éducative alors que c'est exactement le contraire », dénonce-t-elle.

« Faire changer les mentalités »

Edwige Antier appelle de ses vœux une loi, davantage dans l'objectif de «faire changer les mentalités», que de sanctionner. A l'image de la Suède : « Quand (ce pays) a interdit la fessée en 1979, 70% des parents y étaient opposés. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 10% », fait-elle valoir. « Il ne s'agit pas d'envoyer les parents en prison ni de les en menacer », rassure-t-elle. Elle ne propose donc pas d'inscrire l'interdiction de la fessée dans le Code pénal mais, « comme en Allemagne », dans le Code civil. « L'article serait lu aux parents lors du mariage ».

En 2008, le Conseil de l'Europe avait appelé ses Etats membres à interdire la fessée, avec la campagne « Levez la main contre la fessée ! ». Une campagne qui avait provoquée une levée de bouclier de plusieurs associations. Jusqu'à présent, dix-huit Etats sur les quarante-sept du Conseil de l'Europe ont interdit tout châtiment corporel. Un expert des Nations-Unis avait de son côté fixé l'échéance de 2009, pour abolir dans les différents états les châtiments corporels sur les enfants.

Une fois sa proposition de loi officiellement déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale, rien ne garantit qu'elle soit débattue en séance publique et, a fortiori, votée. « Je n'ai aucune garantie que le gouvernement la reprenne, mais je serai entêtée », assure-elle. « Si la France est à la traîne, c'est qu'on s'y refuse à prendre une décision impopulaire ». De fait, en France, 87% des parents déclarent avoir déjà donné une fessée et plus de la moitié sont contre une interdiction, selon une enquête de l'association L'Union des familles en Europe publiée en 2007. »

19/11/2009 : Même Bernadette s'y colle : http://actu.orange.fr/articles/people/Bernadette-Chirac-a-un-enfant-odieux-une-bonne-fessee-ne-fait-pas-de-mal.html

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 21:47

Produire Doc Gynéco, quel ambition !!!! Je comprends que P’pa doive encore pousser le p’tit ?!... La source, c'est Libé !


« Après Jean, l'Elysée se met au service de Pierre Sarkozy


Un conseiller est intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques, après le refus de cette dernière d'attribuer au producteur de rap Pierre Sarkozy une aide pour un projet musical.

(Mis à jour à 16h50 avec le communiqué de la SCPP) - (Mis à jour à 20h05 avec les déclarations du conseiller culture de l'Elysée)

Après Jean, Pierre? Suite au refus par la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) d'octroyer une aide à Pierre Sarkozy, producteur de rap (il a notamment produit Doc Gynéco), pour l'un de ses projets, un conseiller de l'Elysée serait intervenu auprès de cette dernière pour qu'elle revienne sur sa décision et apporte son soutien au fils du président.

Selon le site Electronlibre.info, qui a révélé cette affaire samedi, la SCPP aurait alors promis de tout arranger et que, «lors de la prochaine commission, l’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient».

Ce coup de pouce de l'Elysée pour aider l'un des fils du président en intervenant auprès d'un organisme indépendant survient quelques semaines après la bronca entourant l'arrivée de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense.

Présidée par le patron d'Universal Music France Pascal Nègre, la SCPP regroupe plusieurs dizaines de producteurs, dont les quatre majors (Universal, EMI, Sony-BMG, Warner). Elle est chargée de collecter la rémunération de ses membres auprès des utilisateurs de leurs catalogues (sites web, radios etc.)  La loi lui impose de réserver une partie de ces sommes au soutien à la création, et c'est le rôle de la commission des aides, justement, de choisir les projets parmi les dossiers qu'elle reçoit.

Contacté par Rue89, le directeur général de la SCPP, Marc Guez, a confirmé avoir reçu un appel de l'Elysée suite au refus, fin septembre, de la commission chargée d'attribuer les aides d'apporter son soutien au projet de Pierre Sarkozy, évalué à 80.000 euros au total. «Nous avons préféré privilégier les membres de notre association. Il est très rare que nous versions des aides à des non-membres, même si c'est déjà arrivé», a-t-il expliqué, indiquant que Pierre Sarkozy n'est pas adhérent de la SCPP. Marc Guez se défend pour autant d'avoir subi des pressions et affirme que «ce conseiller ne [lui] a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée».

Une affirmation répétée dimanche après-midi par un communiqué officiel de l'organisme expliquant que, si «la SCPP a été interrogée», ses services ou sa direction n'ont, à «aucun moment, directement ou indirectement, (...) été sollicités pour accorder un traitement de faveur» à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire (Mind's corporation), «sous quelque forme que ce soit, pour le présent comme pour l’avenir.»

Sur ce point, Electronlibre.info, site spécialisé dans l'information sur les médias et la culture réputé fiable, assure qu'au contraire la SCPP a apporté toutes les «garanties» pour que cette aide soit in fine débloquée.

«Cela n'arrivera pas», assure le président de la société de production Abeille Musique et membre de la SCPP, Yves Riesel, contacté par Libération dimanche. Lui-même a longtemps siégé à la commission, et il la décrit comme «très formaliste et cherchant toujours à distribuer les sommes de façon équitable». Il confirme qu'avec la crise du disque et l'augmentation du nombre de dossiers, «cela fait des mois et des mois que les aides sont réservées aux membres» de la SCPP. Et que rien n'empêche Pierre Sarkozy d'adhérer.

«Si ce petit garçon n'est pas capable de téléphoner lui-même à la SCPP pour demander des explications comme n'importe quel producteur et qu'il demande à l'Elysée de le faire, ça le regarde», dit Yves Riesel.

Dans la soirée de dimanche, le conseiller culture et communication de Nicolas Sarkozy, Eric Garandeau, a précisé à l'AFP qu'il avait effectivement demandé des explications à la SCPP, affirmant qu'il était «sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention et [qu'il] demande systématiquement les raisons du refus».  Cette fois, il aurait en plus «pris deux précautions: j'ai mentionné par oral et écrit que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur et je n'ai pas cité le nom de Pierre Sarkozy». »

Il en faut quand même pour tous les goûts : Gérard Colomb du Parti Socialissss !

http://www.libelyon.fr/info/2009/11/politique---le-premier-que-je-vois-encore-critiquer-bernard-rivalta-ira-au-piquet.html?xtor=EPR-450206

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 19:33

Rien que pour toi, je les ai tous mis. En effet, il n'y a pas qu'Elle... Donc, bonne lecture, ils sont nombreux à plaindre le Grand Jacques ! Source Anticor. Remarque au passage qu'ils bossent sacrément bien dans ma Boutique ! Eric HALPHEN est ici dans l'émission "Ce soir ou jamais" hier, mardi 3 novembre. EXCELLENT !
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=818

Réactions au renvoi de Jacques Chirac devant la justice

 

 

Clan chiraquien :

 

à    Jean-Pierre Raffarin :     La pleureuse

Sur son blog, Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre de Jacques Chirac, s’insurge contre le renvoi en justice de son ancien protecteur : « Franchement, envoyer au tribunal un homme qui a participé à la vie de notre République pendant près de 50 ans, pour « ces » motifs, je ne comprends pas.

Pourquoi chercher à le blesser maintenant ? Pourquoi porter atteinte à la fonction présidentielle ? Pourquoi encourager ceux qui s’attaquent à l’image de la France ?

Les Français ont répondu à la question du bilan de la vie politique de Jacques Chirac : il est l’homme politique français le plus populaire ! »

 

(http://www.carnetjpr.com/2009/10/30/jacques-chirac-ne-merite-pas-cela/)

 

à    Jean-François Lamour :  Le roi de la touche

«L’acharnement n’est jamais souhaitable. Il faut que chacun aborde ce dossier avec sérénité.»

 

(http://www.liberation.fr/politiques/0101600314-acharnement-malsain-ou-geste-sain-dans-un-regime-democratique)

 

à    Jacques Le Guen :         J’accuse !

Dans un communiqué, le député UMP du Finistère s’insurge contre cette décision inique : « Cette décision scandaleuse, qui m'attriste, est d'autant plus surprenante qu'elle n'est pas conforme aux réquisitions du parquet (...) S'il ne peut y avoir dans notre pays de justice à deux vitesses, il ne faut pas non plus que des juges en mal de notoriété passent leur temps à inscrire les hommes politiques à leur tableau de chasse. »

 

(http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iczlmFytGYL6irrJQvbjxvyzuRJQ)

 

à    Jacques Myard :                        La République en danger !

Dans un communiqué, le député UMP critique cette décision dangereuse : « Cette décision met en cause les institutions (...). Ce n'est pas la raison d'Etat qui doit faire cesser cette procédure mais la Raison de la République qui va être malmenée dans l'esprit de tous nos concitoyens. N'est-on pas en train d'institutionnaliser avec cette affaire et quelques autres, un masochisme institutionnel qui portera en définitive atteinte à la démocratie ? »

 

(http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iczlmFytGYL6irrJQvbjxvyzuRJQ)

 

à    Henri Cuq :                   L’ami des p’tits vieux

«Moi, je regrette profondément cette décision. Parce que je considère qu’aujourd’hui, Jacques Chirac a le droit de vivre en paix ».

 

(http://media.rtl.fr/online/sound/2009/1030/5929421742_Henri-Cuq-depute-UMP-des-Yvelines-Je-regrette-profondement-cette-decision.mp3)

 

à    Jean-Pierre Grand :       La Voix du peuple

«Je ressens comme un acharnement malsain. C'est d'ailleurs ce que me disent les gens dans ma ville. Jacques Chirac ne mérite pas ça. Au départ, on lui reprochait quelque 500 emplois fictifs, maintenant plus que 21 et on le renvoie en justice... A l'arrivée qu'est-ce qui restera? Zéro emploi? En tout cas, on aura usé physiquement et moralement un homme pendant des mois et des mois».

 

(http://www.20minutes.fr/article/359799/Politique-Chirac-devant-les-juges-Nicolas-Sarkozy-ne-peut-faire-aucun-commentaire.php)

 

à    Jean-François Probst :    L’éminence grise au café du commerce

Jean-François Probst, ancien collaborateur de Jacques Chirac à la mairie de Paris, a estimé vendredi interrogé par l’AFP que le renvoi en correctionnelle de l'ancien président était "sûrement bon pour lui et bon pour l'image de la France".

« Je comprends qu'il estime que, lorsqu'il était maire de Paris, ceci était nécessaire à la bonne gouvernance de la ville de Paris. Et je crois que les Parisiens ne se plaignaient pas de lui, puisqu'ils l'ont élu en 77, réélu en 83, puis en 89. Il n'y avait pas plus de système Chirac à Paris que de système Deferre à Marseille, que de système Mauroy à Lille. Il y en a des hommes politiques qui sont déjà passés par les fourches caudines : Emmanuelli, Juppé, Roussin, Tiberi. François Mitterrand, paix à son âme, il a eu la Francisque sous Pétain, il a sauté des haies de l'Observatoire, il a décrété le coup d'Etat permanent (...) mais on retient quoi de François Mitterrand ? C'est l'histoire qui juge, c'est l'opinion qui juge. »

«  Jacques Chirac aura été un peu le Johnny Halliday tel qu'on l'aime de la politique française. On a tous en nous quelque chose de Johnny ou de Chirac. »

 

(http://actu.voila.fr/actualites/politique/2009/10/30/probst-surement-bon-pour-chirac-et-bon-pour-l-image-de-la-france_395226.html)

 

à    Christian Jacob :                       Faux Cul

"Je n’y croyais pas vraiment, ce sont des sujets qui datent. On nous parlait d’un système avec 481 emplois fictifs, aujourd’hui il est question de 21 emplois… Ce n’est pas la même chose. Je pense que les Français ne comprendront pas qu’on l’attaque pour des histoires aussi lointaines."

 

(http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Chirac-La-nostalgie-d-une-epopee-146427/)

 

à    François Baroin :                       La Voix de son maître

Le député-maire de Troyes a déclaré sur RTL que « Jacques Chirac est à la fois très serein et il a toujours souhaité d’ailleurs pouvoir s’expliquer devant la justice après toutes ces campagnes de presse qui ont eu lieu pendant des années. »

« Beaucoup de Français penseront [qu’il s’agit d’un acharnement], c’est évident. »

« Le Président de la République, il a été attaqué de toutes parts pendant de très nombreuses années. Il n’a rien dit. Il a juste expliqué que son statut présidentiel ne lui permettait pas d’apporter les réponses que la justice lui demandait. Aujourd’hui, il a la possibilité de le faire. D’une certaine manière, c’est un point très positif aussi pour un justiciable comme un autre : ce qui a toujours été la ligne de Jacques Chirac. De pouvoir dire sa part de vérité. »

 

(http://media.rtl.fr/online/sound/2009/1030/5929426565_Francois-Baroin-maire-UMP-de-Troyes-et-fidele-chiraquien-souligne-un-mauvais-climat-pour-la-majorite.mp3)

 

Clan sarkozyste :

 

à    Nicolas Sarkozy :          Hypocrite

Le Président de la République semble bien plus attentif à la séparation des pouvoirs quand il s’agit de l’ex-président Chirac que quand il s’agit de l’ex-premier ministre Dominique Galouzeau de Villepin : «Il existe un principe de séparation des pouvoirs. Je suis le président de la République, successeur de Jacques Chirac. Si quelqu’un ne peut présenter le moindre commentaire, c’est moi. Quels que soient mes sentiments pour Jacques Chirac, je ne peux faire aucun commentaire.»

 

(http://www.liberation.fr/politiques/0101600314-acharnement-malsain-ou-geste-sain-dans-un-regime-democratique)

 

à    Dominique Paillé :         Le roi du mélo

Sur France Info, le porte-parole de l’UMP s’est dit "surpris" vendredi par la décision de renvoyer en correctionnelle l'ancien président Jacques Chirac, estimant que ce n'était "pas forcément très positif" pour "l'image de la France".

Puis il a enfilé les perles : « Jacques Chirac est un personnage que les Français aiment bien, il est dommage qu'en sa fin de carrière personnelle, il soit renvoyé en correctionnelle, tout simplement parce que c'est sans doute pour un président de la République une épreuve très douloureuse, et pour l'image de la France, pas forcément très positif. »

Avant de botter en touche : « Il est tout à fait logique que la justice fasse son oeuvre, nous sommes dans un pays démocratique et de droit. Simplement, on peut regretter cette issue ».

 

(http://www.france-info.com/france-justice-police-2009-10-30-jacques-chirac-renvoye-devant-la-justice-362872-9-11.html)

 

à    Xavier Bertrand :                      Regrette l’existence du juge d’instruction

Selon le secrétaire général de l'UMP, «Vous me posez la question parce que normalement, aujourd'hui, un juge doit décider "oui" ou "non" du renvoi en correctionnel, je vais vous dire une chose : le Parquet a dit qu'il n'y avait pas lieu, selon lui, de renvoyer. Ce n'est pas une affaire qu'on découvre aujourd'hui. Il y a déjà eu des jugements et comme il y a déjà eu des jugements, en ce qui me concerne, même si vous savez que normalement on n'a pas à prendre part dans un dossier comme celui-ci, je pense qu'il n'est pas utile de revenir encore et encore en arrière. »

 

(http://www.rtl.fr/fiche/5929419153/xavier-bertrand-la-fin-de-l-avantage-fiscal-des-sportifs-n-est-pas-une-bonne-chose-video.html)

 

à    Charles Pasqua :                       Copain comme cochon

Le sénateur UMP exprime son soutien à son ancien complice du RPR : « Ce système judiciaire qui juge plus de quinze ans après les faits me choque. Je trouve cela non seulement triste mais aussi un peu indigne »

« Cela ressemble à un règlement de comptes ; on sait que Bertrand Delanoë (maire PS de Paris) a porté plainte. »

 

(http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iczlmFytGYL6irrJQvbjxvyzuRJQ)

 

à    Patrick Devedjian :        Langue de serpent

Dimanche, le ministre de la Relance, qui fut son avocat, a estimé que le renvoi de Jacques Chirac n'était pas "une si bonne chose que ça", s'agissant "d'un président à la retraite et pour l'image de la France", même si cela donne "le sentiment que la justice est la même pour tous".

 

            (http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,5492390,00-pour-ou-contre-un-proces-chirac-.html)

 

Tribu socialiste :

 

à    Benoît Hamon :             Satisfait

Sur Europe 1, le porte-parole du Parti Socialiste considère qu’il est « normal que justice passe ». Il a jugé que "l'image de la France eut été écornée si Jacques Chirac avait été épargné", jugeant que c'était le "signe d'une démocratie moderne" qu'un ancien président de la république soit un justiciable comme un autre. Cette "affaire démontre importance d'un juge d'instruction indépendant", a estimé en outre Benoît Hamon, estimant que rien ne justifiait une réforme, "s'il n'y a pas d'indépendance préalable du parquet".

 

(http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/01/01011-20091101FILWWW00039-renvoi-de-chirac-normal-selon-hamon.php)

 

à    Arnaud Montebourg :     Satisfait

Dans Libération, le député socialiste qui avait tenté de traduire l’ex-président devant la Haute Cour de Justice de la République a déclaré : « Il est normal que la procédure le rattrape. Personne ne doit échapper à ses responsabilités pénales. Je regrette simplement que cela ne se soit pas fait plus tôt. A un âge avancé et après les services rendus à la nation, Jacques Chirac mériterait franchement une certaine tranquillité. Mais il ne peut y avoir d’impunité pour quiconque. Que ce soit lié à l’âge, à son statut. Cela servira aussi d’exemple pour ses successeurs. »

 

(http://www.liberation.fr/politiques/0101600425-il-est-normal-que-la-procedure-le-rattrape)

 

à    Ségolène Royal :                       Plutôt contre

Sur Europe 1, l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle, a regretté le renvoi de l’ex-président devant la justice :

« Ce sont des affaires très anciennes. Jacques Chirac sans doute a beaucoup de choses à se reprocher si la justice le poursuit. Mais en même temps, il a aussi donné beaucoup au pays. Aujourd’hui, c’est un homme qui mérite d’être tranquille. Et en même temps, il faut que la justice soit la même pour tous. […] C’est-à-dire que la justice soit la même pour les petits comme pour les puissants. »

« Même s’il le mérite, je pense que ce n’est pas bon pour l’image de la France. »

 

(http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Politique/Segolene-Royal-Chirac-merite-d-etre-tranquille/(gid)/251512)

 

à    François Hollande :        Le petit père la décence

Sur France Inter, l’ancien Premier Secrétaire lâche : « Je ne veux pas exprimer ici je ne sais quelle joie, ce serait indécent, ou affliction, ce serait incompréhensible. Il y a simplement à laisser la justice travailler et à voir au cours d'un procès, s'il y a lieu, ce qui pourra éventuellement être reproché à Jacques Chirac. »

 

(http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iczlmFytGYL6irrJQvbjxvyzuRJQ)

 

 

à    André Vallini :               Ni oui ni non

Sur France Info, le député socialiste, ancien président de la commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau et membre de la Cour de justice de la République se déclare "partagé entre deux sentiments" : "Celui de la satisfaction de voir que la justice fonctionne de façon indépendante dans notre pays et fait son travail quelles que soient les  personnalités mises en cause", et le sentiment que cette mise en examen "vient bien tard, puisque ces affaires remontent à 15 ans en arrière. "

Et il déplore que : "L'immunité pénale dont a bénéficié Jacques Chirac pendant 12 ans a retardé considérablement les affaires dans lesquelles il était impliqué....Mais si la justice était passée pendant qu'il était  président, il y aurait eu de graves inconvénients pour l'autorité présidentielle et pour l'image de la France à l'international...."

 

            (http://www.actucity.com/infos-locales/isere/isere-andre-vallini.html)

 

Dans le Journal du Dimanche :

« On ne doit jamais souhaiter d’acharnement judiciaire, pas plus à l’encontre de Jacques Chirac que de quiconque, mais on ne doit pas renoncer pour autant à ce que justice soit faite. La justice doit donc toujours passer, mais pour qu’elle ait un sens il ne faut pas qu’elle passe trop tard. C’est de ce droit à l’oubli que découle le principe de prescription de notre droit pénal. »

« En ce qui me concerne, si les magistrats trouvent assez de charges pour le renvoyer devant la justice je serai comme tous les Français, partagé entre une réaction d’humanité à l’égard d’un homme vieillissant à qui on inflige une épreuve, et l’exigence républicaine d’une justice égale pour tous. »

 

(http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Vallini-Que-justice-soit-faite-144875/)

 

à    Marie-Pierre de la Gontrie :        Impeccable

« Il est légitime que la justice s’applique à tous de la même manière. C’est sain dans un régime démocratique. »

 

(http://www.liberation.fr/politiques/0101600314-acharnement-malsain-ou-geste-sain-dans-un-regime-democratique)

 

La faune écologiste :

 

à    Denis Baupin :               Remettre les pendules à l’heure

Dans un communiqué, l’adjoint vert au maire de Paris a déclaré : « Certaines bonnes âmes estimeront sans doute que, tant d'années après les fautes, il faudrait passer l'éponge, une sorte d'amnistie politico-judiciaire qui ne dirait pas son nom (...). Mais ceux-là mêmes qui ont tout fait pour retarder l'échéance judiciaire sont de loin les moins bien placés pour regretter qu'elle arrive si tard ! »

 

(http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iczlmFytGYL6irrJQvbjxvyzuRJQ)

 

à    Noël Mamère :               Efficace

Sur France Info, le député-maire de Bègles a donné son sentiment sur l’affaire : « Ce n'est que justice. Il est normal que comme dans tous les pays démocratiques, un président de la République qui ne l'est plus vienne s'expliquer. »

 

(http://www.france-info.com/france-justice-police-2009-10-30-jacques-chirac-renvoye-devant-la-justice-362872-9-11.html#)

 

à    Eva Joly :                      Combative

« Je suis très soulagée par la décision de Xavière Simeoni. Il s’agit d’une victoire démocratique et d’une victoire pour la transparence. L’opinion et la presse vont savoir ce que contient le dossier. Ensuite, le tribunal décidera si certaines personnes sont coupables mais la décision de renvoi permet déjà la transparence. Mettre un couvercle dessus tel que l’aurait voulu le parquet aurait laissé ce doute. Le doute va pouvoir être levé, dans un sens ou dans un autre.

Cette décision démontre aussi que les citoyens sont tous égaux devant la loi. Cela aura été choquant de renvoyer uniquement les anciens directeurs de cabinet de la Ville de Paris, et non l’ancien président de la République et ancien maire de Paris. C’est aussi une mesure de justice puisque le tribunal pourra connaître l’ensemble des faits. »

« C’est tout de même fort de café d’avoir pu se soustraire avec l’argument de l’immunité et de dire, aujourd’hui, que les faits sont trop anciens ! Et il ne faut pas confondre immunité et impunité qui mine la démocratie.

L’immunité présidentielle est d’un autre temps, moyenâgeuse même, et absurde. En particulier pour des faits commis hors de l’exercice de la fonction présidentielle. Ce qui est le cas pour ce dossier, les faits étant antérieurs à l’arrivée de Jacques Chirac à l’Elysée. On devrait, au moins, envisager que l’immunité ne couvre que les actes commis dans l’exercice de la fonction présidentielle. »

 

(http://www.liberation.fr/politiques/0101600371-eva-joly-l-immunite-presidentielle-est-absurde-et-d-un-autre-temps)

 

La galaxie gauchiste :

 

à    Jean-Pierre Chevènement :        Déconnecté

« Il n'est pas bon de ramener la politique aux affaires. Je ne se réjouis pas de cette nouvelle. »

« Il restera comme un homme qui s'est opposé à Georges Bush au moment de l'invasion de l'Irak. Il fallait beaucoup de fermeté et de courage. Cela restera dans l'histoire. Par contre, cette affaire, quelle qu'en soit l'issue judiciaire, n'y restera pas. »

 

(http://www.france-info.com/france-justice-police-2009-10-30-jacques-chirac-renvoye-devant-la-justice-361938-9-11.html?var_recherche=paill%C3%A9)

 

à    Olivier Besancenot :      L’enfant de la télé

Le porte-parole du NPA fait un souhait : « On attend que le procès de Jacques Chirac ne soit pas uniquement le procès de Supermenteur (la marionnette de l'ex-président dans les Guignols) mais aussi le procès de l'immunité présidentielle. »

 

(http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iczlmFytGYL6irrJQvbjxvyzuRJQ)

 

à    Olivier Dartigolles :        En lutte

Le porte-parole du PCF a déclaré à l’AFP : « La justice doit faire son travail. Elle doit être la même pour tous. Il n'y a pas aujourd'hui d'autres commentaires à faire. Le climat actuel est assez lourd et pendant ce temps, des millions de Français font face aux pires difficultés. »

 

(http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iczlmFytGYL6irrJQvbjxvyzuRJQ)

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 20:48

Quand je pense qu’en 1995, je l’avais applaudi des 2 mains au parc des expositions à l’Orléans, pour son histoire de la fracture sociale… J’ai honte… Bon, en 2001, tout ça s’est arrêté pour moi dans cette droite en costume à rayures et chaussures bicolores… J’avoue, aujourd’hui, épingler non sans la délectation… J’avais écrit ça :


http://cantondebeaugency.demain.over-blog.com/article-30595994-6.html#comment50356595


Et maintenant, « Jacquou le Croqué » ! (il y en a qui ont sacrément de l’humour !)


http://www.bakchich.info/Chirac-renvoye-en-correctionnelle,09129.html


Communiqué d’ANTICOR
 dans l’attente de la parution du bêtisier des politiques qui ne veulent pas qu’il soit jugé dont… Ségolène ROYAL…


« Après les condamnations de l’ancien ministre de l’Intérieur, et d’un ancien préfet en première instance dans l’affaire des ventes d’armes vers l’Angola, la justice vient de rendre une décision de renvoi devant le tribunal correctionnel de l’ancien président de la République Jacques Chirac pour détournement de fonds publics et abus de confiance du temps de ses fonctions comme maire de Paris.

Bien que tardive en raison de l’irresponsabilité pénale du chef de l’Etat*, cette décision du juge d’instruction contre l’avis du parquet, marque l’impérieuse nécessité de préserver l’indépendance de la justice !

Elle illustre l’importance de la fonction du juge d’instruction dans les affaires politico-financières. Or, cette fonction est  aujourd’hui menacée de disparaître.

En outre, ANTICOR rappelle qu’un homme ou une femme politique est un justiciable ordinaire.

Toute tentative d’intervention directe ou indirecte sur le cours de la justice,  ainsi que les commentaires visant l’opportunité ou non des sanctions constituent une forme d’atteinte la sérénité de la justice.

Anticor interpellera dans les jours qui viennent les représentants de la Nation sur la réforme de la justice en matière de lutte contre la corruption et le détournement d’argent public

Pour plus d’information sur la réforme : Lettre ouverte du Syndicat de la Magistrature

www.bakchich.info »

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 20:55
J'avais fait ça : http://cantondebeaugency.demain.over-blog.com/article-25904224.html

Maintenant, c'est officiel : http://www.france24.com/fr/20091027-ancien-ministre-francais-interieur-charles-pasqua-condamne-angolagate-paris-tribunal?autoplay=1

Mais... Il va sûrement faire appel !...

ANTICOR 28/10/2009 : « L'Angolagate, trafic d'influences, recel d'abus de biens sociaux, pots de vins … le pire visage de la Françafrique et de la collusion

Parmi les protagonistes de cette affaire, un ancien ministre de l'Intérieur, un ancien préfet, le fils d'un Président de la République, un ancien député : voilà qui ne va malheureusement pas contribuer à améliorer parmi nos concitoyens l'idée qu'ils se font de l'intégrité de ceux qui sont censés servir la République.

On peut néanmoins observer que, même avec bien du retard, même avec ce qui peut apparaître avec de l'indulgence, la justice est passée.

La justice française a rendu son jugement, le 27 octobre, dans l'affaire de l'Angolagate. Parmi les 42 prévenus, le sénateur et ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua a été condamné à un an de prison ferme et à 100 000 euros d'amende pour trafic d'influence.

Charles Pasqua est l'une des personnalités qui étaient poursuivies devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir participé, dans les années 1990, à la mise en place d'un trafic d'armes à destination de l'Angola, ou touché des pots-de-vin dans le cadre de cette affaire.

Les principaux protagonistes de l'Angolagate, les hommes d'affaires Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, écopent quant à eux de six ans de prison ferme. Pierre Falcone a été incarcéré à la suite de l'audience. Arcadi Gaydamak, en fuite, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international.

La justice reproche aux deux hommes d'avoir vendu à l'Angola, entre 1993 et 1998, sans avoir reçu d'autorisation de l'État français, alors que le pays était déchiré par une guerre civile, des armes en provenance de l'ex-bloc soviétique.

L'ancien préfet Jean-Claude Marchiani a été condamné à trois ans de prison, dont 21 mois avec sursis, pour complicité de trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux.

Relaxé de l'accusation de trafic d'armes, Jean-Christophe Mitterrand, le fils de l'ancien président de la République, a toutefois été condamné à deux ans de prison avec sursis et 375 000 euros d'amende pour avoir mis les vendeurs en contact avec le régime angolais et avoir reçu, en échange, un certain nombre de récompenses.

Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand et Georges Fenech, ancien député UMP et ancien magistrat ont quant à eux été relaxés. »

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 19:39

http://www.20minutes.fr/article/358019/France-La-France-epinglee-pour-sa-couteuse-presidence-de-l-UE.php

 

« La France épinglée pour sa coûteuse présidence de l'UE

Créé le 25.10.09 à 21h34 | Mis à jour le 25.10.09 à 21h34  | 293 commentaires

 


Nicolas Sarkozy, alors président de l'Union européenne, joue avec un drapeau français lors d'une conférence de presse au Conseil européen de Strasbourg, le 16 décembre 2008. /P. HERTZOG / AFP


BUDGET - Elle a dépensé 171 millions d'euros, selon la Cour des comptes, notamment pour le sommet de l'Union pour la Méditerranée...


Un rapport de la Cour des comptes remis au Sénat
critique sévèrement les 171 millions d'euros dépensés par la France pour sa présidence de l'Union dans le second semestre 2008, l'une des plus coûteuses de l’histoire.

Dans ce rapport
publié ce dimanche par Mediapart, la Cour s'interroge particulièrement sur le sommet de l'Union pour la Méditerranée en juillet, financé de manière dérogatoire et sans aucune décision formelle sur le budget de la présidence européenne, pour 16,6 millions d'euros.


91.500 euros de moquette éphémère


Selon la Cour des comptes, ils ont servi notamment à un réaménagement complet du Grand palais pour trois heures de réunion, avec 91.500 euros de moquette éphémère, 194.900 euros de jardinières et 136.000 euros consacré au fond de scène.

Dans une lettre envoyée le 9 octobre au Sénat, le président Philippe Séguin remarque ainsi que les dépenses ont été très supérieures aux présidences françaises précédentes de 1995 (14,1 millions d'euros) et de 2000 (56,9 millions), et aussi à celles des autres présidences les plus récentes, qui se sont situées entre 70 et 80 millions d'euros, souligne la Cour.

Le président de la Cour remarque également que c'est l'Elysée qui aura finalement mobilisé le plus de crédits pour ses réunions, 76 millions d'euros. La programmation et les procédures d'engagement des dépenses sont fortement critiquées.


Logo désigné par Philippe Starck


Le logo de la présidence française, montrant des drapeaux européen et français, a profité au célèbre designer, Philippe Starck, qui a empoché 57.408 euros par l'intermédiaire d'un sous-traitant, après une mise en concurrence jugée curieuse par la Cour.

En général, n'y a pas eu d'évaluation de l'intérêt des dépenses et de leur impact, déplore aussi Philippe Séguin, qui estime que l'Union devrait à l'avenir mieux encadrer et organiser ces dépenses.


C. F. avec agence »

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